Blazer H&M
T-shirt Stradivarius
Jean Zara kids (old)
Boots ? (cadeau)
sac Balenciaga
Collier Zara
Bijoux via Loveless et Les Néréides
Montre Oversize Runway via Michael Kors
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Blogueuse parisienne à vélo, végétarienne avec une éthique, globe-trotteuse heureuse
Blazer H&M
T-shirt Stradivarius
Jean Zara kids (old)
Boots ? (cadeau)
sac Balenciaga
Collier Zara
Bijoux via Loveless et Les Néréides
Montre Oversize Runway via Michael Kors
De retour de weekend à Dunkerque, je partage enfin cet article un peu à la dernière minute. En effet, dans le cadre de la collaboration entre FAGUO et Jamini , je convie 15 d’entre vous à une soirée jeudi 22 mai. Je serai présente et espère pouvoir rencontrer certaines d’entre vous !
En bref, FAGUO est une marque de chaussures et d’accessoires qui plante un arbre en France pour chaque produit acheté. Fondée en 2009 par deux jeunes étudiants, la marque est caractérisée par un style casual et trendy ainsi que par une histoire détonante.
Jamini et FAGUO proposent en édition limitée une paire de chaussures et trois accessoires :
– un carnet de notes
– un foulard
– un plaid.
Chaque modèle est disponible en deux coloris, liant le style décontracté chic de FAGUO et l’univers raffiné de Jamini. Jamini signifie en Hindi « la couleur pourpre des fleurs de lotus« . Beau, non ? Tous les tissus ont été fabriqués à la main par des artisans d’Inde grâce à une technique traditionnelle d’impression au tampon en bois, le « block print ». Authentique et aux couleurs éclatantes, chaque création est une invitation à la découverte et au voyage.
Mon côté écolo et engagé s’est instantanément réveillé, quand j’ai découvert l’éthique de la marque, quant à Keziah Jones, j’adore sa musique tout simplement. Les deux mixés ? Une jolie collab et des pièces originales mais portables.
Cette soirée ne sera pas ouverte au grand public. Au programme : cocktail à base de gourmandises indiennes à déguster et boissons bio, présentation de la collection, démonstration de la méthode traditionnelle indienne du « block print » utilisée pour créer la collection, atelier de création de totebag (chacune des invitées pourra tester la méthode du « block print » et apposer un tampon en bois sur un totebag vierge pour repartir avec).
Afin de pouvoir être conviée ce jeudi, merci de me laisser un commentaire (avec votre prénom svp) sous cet article, si vous êtes disponibles, jeudi 22 mai de 18h30 à 22h, à la boutique Jamini (10 rue du Château d’Eau, 75010 Paris). Je choisirai mercredi à 20h, 15 d’entre vous, ayant l’air vraiment motivées et enthousiastes à l’idée de partager ce moment avec nous !
Foulard, plaid, baskets et carnet FAGUO x Jamini
Pull OIPULL via Les Mailles de Paris
Jean Zara kids (old)
Bijoux Padam Padam
♫♪ Queen – Another One Bites the Dust ♪♫
9 A.M
Hey les filles ! Contrex sort une nouvelle campagne d’affichage géolocalisée qui démontre que Paris regorge d’opportunités pour mincir fun au quotidien ! Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur page Facebook
Et suivez aussi le hashtag #JeMincisFunQuand sur Twitter et Facebook…
Parka via Kiabi
Robe « Poème« via Dressgallery
Collants via Gambettes Box
Casquette vintage
Baskets Star Player via Converse
Lunettes de soleil Zara (collection actuelle)
Sac Mohekann
Montre Oversize Runway via Michael Kors
Ce qui me plait vraiment dans vos commentaires ici, ou ailleurs (sur Instagram, Facebook ou Twitter) est que vous appréciez mes mix et associations originales de vêtements et accessoires. C’est très gratifiant d’être encouragée à rester soi-même, d’oser ses propres combinaisons et de savoir que je peux vous inspirer.
Alors, je ne sais pas si ce look vous inspirera, car je portais pour la première fois mes Birkenstocks, pour sortir. Comme ce sont des sandales orthopédiques (tellement confortables !) je les portais surtout chez moi, comme chaussons d’intérieur. Il faisait tellement beau et bon ce jour là que je suis sortie avec, sans vraiment réfléchir. Ces chaussures ne font pas l’unanimité, je le sais. Jusqu’à il y a peu je n’aimais pas du tout. En fait, les essayer c’est les adopter
What really pleases me through your comments here or elsewhere (on Instagram, Facebook or Twitter) is that you enjoy my mixes and original combinations of clothing and accessories. It’s very gratifying to be encouraged to be yourself, to dare your own combinations and knowing that I can inspire you.
So, I don’t know if this outfit will inspire you, because I was wearing for the first time my Birkenstocks, to go out. As there are orthopedic sandals (so comfortable !) I wear them especially as indoor slippers. The weather was so good and warm that day, that I went out with them on, without really thinking. These shoes are not unanimous, I know. Until a short time ago, I didn’t like them at all. In fact, trying is adopting !
Blazer Urban Outfitters (ancienne collection)
Débardeur Ekyog (ancienne collection)
Soutien gorge en dentelle H&M (ancienne collection)
Jean taille haute Monki
Birkenstocks « Mayari »
Sac Balenciaga
Boucles d’oreilles « mini eye » via Les Néréides
Collier OIA via Atelier Impossible
Montre via Michel Herbelin
Quand j’ai reçu ce mail, me proposant d’interviewer en tête à tête Madame Reha Hutin, présidente de la fondation 30 Millions d’Amis, je crois que je n’ai jamais été aussi heureuse d’avoir la possibilité de poser des questions à quelqu’un.
Vous n’ignorez pas que la cause animale est un sujet qui me touche, à titre personnel. Je relaie des pétitions, news et articles que j’estime devoir être relayés, mais je me censure énormément et ne partage pas un dixième de ce que je vois passer, au quotidien. D’une part car trop d’information tue l’information et d’autre part car je risquerais de faire mal passer le message. Je tiens un blog « mode » et « lifestyle » (puisqu’il faut coller des étiquettes sur tout), mais cela ne me résume pas et ne dit pas qui je suis, ni les valeurs que je soutiens.
Aussi, peut-être que certain(e)s d’entre vous passeront leur chemin en comprenant que cet article ne sera pas axé sur un look ni sur une balade à vélo, mais cela m’importe tellement plus que de partager un peu de futilité, certes bien agréable !
Reha Hutin est une femme bavarde, pétillante, altruiste et classe. Elle n’a pas attendu mes questions pour commencer à me raconter des anecdotes de son quotidien qui va à 3000 à l’heure, ni ses combats pour les animaux. Hors interview, elle m’a parlé de Mabrouka, la mascotte berger allemand de l’émission de télé 30 Millions d’Amis, qui nous a quittés en 2006, ainsi que de tous ses animaux (chèvres, âne, cheval, poules, chat…) qui l’entourent au quotidien et plein de petites choses que j’ai souhaité garder pour moi.
Je vais essayer tout de même de retranscrire l’heure complète (!) d’échanges que nous avons eus, en étant concise et que ses propos soient respectés.
Alors, on arrive au bureau et on a des dizaines de mails au sujet de maltraitance. Des gens qui nous demandent de l’aide, sans parler de nos 300 refuges. Ils appellent au bureau et selon la période de l’année le sujet varie : les abandons, là c’était pour le statut juridique de l’animal, la nouvelle campagne qui arrive pour cet été… Ce sont des cas précis, sinon. Là il y a 60 chevaux qui ont été sauvés, il faut organiser leur transport, voir où les placer, juridiquement aussi être en accord avec le juge qui a ordonné ce retrait des chevaux à leur propriétaire qui les maltraitait, se porter partie civile pour essayer de faire condamner ce dernier. On a en moyenne dix cas par jour de ce type à traiter.
Sans parler des campagnes, sensibiliser la presse pour qu’ils fassent passer le mot (elle me montre la prochaine campagne qui va sortir bientôt, contre les abandons en période de pré grandes vacances). Contre les abandons, on a mis en place tout un tas d’outils pour accompagner les gens. C’est complètement gratuit, les gens peuvent l’avoir sur notre site internet : c’est le kit des vacances. Dedans vous avez le dictionnaire, conseils, petits jeux, cartes postales et médaille à accrocher au collier de votre chien ou chat. En plus de ça, vous avez l’application smartphone qui vous indique selon la région où vous partez, toutes les plages, hôtels et lieux qui acceptent les animaux. On apporte cette assistance pour que les gens n’abandonnent pas leur animal.
Par rapport aux chiffres officiels, on ne sait pas trop, quand j’ai commencé il y a des années, on parlait de quatre cent mille abandons. Maintenant on en est à soixante mille. Mais ce qui est horrible c’est les chats, car les gens croient qu’en jetant leur chat dehors, il va se débrouiller tout seul. Mais en fait, pas du tout ! Il y a aussi des hamsters et des furets qui sont abandonnés…
C’est là que je suis très triste de voir que c’est dans nos rangs qu’on nous critique le plus, qu’on se fait le plus attaquer. Il n’y a qu’à voir avec le statut juridique de l’animal (en apprendre plus) on a eu un consensus énorme de la part de tout le monde : députés, fondation Bardot, etc. Quand même : on fait accepter une évidence ! Cela fait plus d’un siècle qu’on attendait ça, l’animal n’est pas un meuble. Eh bien il n’y a que des associations de défense animale pour se plaindre que ce n’est pas assez. Ça c’est moche. Parmi ces gens, il y a des vegan et d’autres non.
L’homme est carnivore. Moi par exemple, je mange les œufs de mes poules : j’ai des poules de douze ans dans mon jardin. En dehors de ça, je n’aime pas la viande. En plus quand on voit des reportages horribles sur l’élevage intensif, où les vaches ne sont que de la chair vivante, enfermées dans des cages trop petites pour qu’elles bougent, mais quand on a vu ça on n’a même pas envie de manger de la viande !
Ce midi par exemple, je suis sortie m’acheter un sandwich végétarien et en terrasse des cafés ils étaient tous attablés avec de gros steacks devant eux, mais les gens sont en train de se tuer avec ça, c’est mauvais on le sait.
Mais là, critiquer le fait d’être vegan ou pas, c’est n’importe quoi. On est une énorme communauté de gens qui soutiennent la cause animale et c’est ça qu’il faut retenir. Bienvenue dans la protection animale : il faut prendre des coups ! (rires)
C’est un travail énorme, cela ne se fait pas comme ça du jour au lendemain. Il a fallu convaincre les députés, leur prouver par les faits et que surtout cela ne sert à rien de vociférer et s’énerver.
Pour l’histoire de la fourrure de peaux de chats et de chiens, j’étais partie en Chine avec une caméra cachée. Il y avait des tas énormes de peaux empilées… Vous imaginez votre chat, là ? Bon, on revient avec ces images en France, je suis allée voir les pouvoirs publics avec en ayant également découvert que ce commerce était arrivé en France : j’ai trouvé des manteaux en peaux de chats en boutiques à Paris ! Pour appuyer ces images, on a pris un chat vivant et on l’a posé ici même, sur mon bureau avec une peau de chat de la même couleur… Quelle horreur. Là, quand même, on a commencé à leur faire comprendre qu’on peut porter son chat en manteau, que c’est possible. À partir de là, il a fallu huit ans pour arriver à faire interdire ce commerce en France. Pour ça, il a donc fallu aller chercher les preuves, faire des analyses ADN, prouver que c’est bien une peau de chat ! Sinon ils ne nous croyaient pas.
La même chose s’est passée en Suisse : trafic de peaux de chats ! Évidemment, ils ne font pas partie de l’Union Européenne. Du coup à nouveau on recommence, je suis allée voir le président de la Confédération Suisse… Tout ça pour dire que c’est un énorme combat et qu’il y a des moments où on nous déteste.
C’est génial ! Depuis 5-6 ans, les gens qui auparavant pouvaient dire « j’aime les animaux » sont beaucoup plus dans la démarche « j’aime les animaux, je veux agir, qu’est ce que je peux faire concrètement pour aider ? » Moi j’appelle ça la génération 30 Millions d’Amis. En ça les réseaux sociaux sont fabuleux, ils servent à mobiliser les gens. Il y a quelques années on était tous seuls, à se battre.
Par exemple, avec l’histoire de la fourrure de chats, on est allés dans les classes et les maîtresses ont mis au point tout un programme sur un trimestre. D’ailleurs nous n’allons pas les chercher, ce sont les maîtresses d’écoles qui viennent vers nous. Nous mettons tout en œuvre pour leur fournir ce qui leur faut. Il y a aussi l’Assemblée Nationale des enfants. Enfin, ce qui est primordial, c’est qu’il y a aussi des intellectuels qui se mobilisent. Il y a 25 philosophes, intellectuels, scientifiques qui parlent de nous et embrassent notre cause, donc les gens se disent tout d’un coup « Tiens ! C’est sérieux ». Ça a changé les mentalités.
On essaye juridiquement de faire au mieux, notamment contre l’expérimentation animale. Il faut que ce soit quelque chose qui viennent de l’Europe et on est très actifs, vis à vis des députés européens. Nous sommes en train de financer une méthode alternative pour créer de la peau. Mais c’est très difficile car les chercheurs ont accès à toutes ces vies, dont ils disposent comme ils veulent, il n’y a aucune réglementation. Par contre, nous n’avons aucun accès aux chiffres et on se demande pourquoi des milliers d’animaux donnent leur vie. Le modèle animal n’est pas bon. Par exemple les animaux supportent très bien l’arsenic alors que nous, nous en mourrons. Donnez du chocolat à votre chat et il en meurt, c’est du poison pour lui, alors que nous pouvons en manger sans problème.
C’est criminel pour eux de les utiliser mais également pour nous, car nous ne sommes pas faits pareil. Mais le fait d’avoir une émission à la télé depuis 38 ans aide aussi à en faire prendre conscience. Il y a quinze ans, ils ont voulu implanter une usine de reproductions de Beagle à Montpellier (le Beagle est une race de chiens avec une tête bien ronde, ils sont très gentils et ne mordent jamais), destinés aux expérimentations sur eux, en laboratoires. Le jour où on a diffusé les images de violence qui était infligée à ces pauvres chiens, notre pétition a atteint un million cinq cent mille signatures contre les tests en laboratoires sur les animaux.
On n’a jamais fini. Quand on a fini là, on a besoin de nous ici. Quand ce n’est pas le scandale de la viande de cheval, les animaux dans les cirques, c’est la maltraitance… Tous les jours il y a un truc qui tombe, avec internet en plus ceux qui se filment et partagent leur vidéo de violence. Il faut être prêt, envoyer nos avocats attaquer ces individus, créer des pétitions… Mais avec le statut juridique de l’animal modifié, j’espère que les peines vont être vraiment alourdies. Même si c’est un tout petit pas, on ne pourra plus juste leur mettre une petite amende ou un mois avec sursis : un animal n’est pas une chaise.
J’ai enregistré cette conversation grâce au Dictaphone Digital Voice Tracer 5000 PHILIPS offert par Olivia T.
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