Un peu plus d’une année s’est écoulée sans que j’ai publié quoi que ce soit ici, sans parler du fait qu’il n’y a eu que 4 articles en 2020. Ce n’est pas faute d’avoir eu envie de publier de nouveau en 2021, mais je n’ai pas réussi à trouver le bon article ou simplement la vraie envie de revenir. C’est comme si j’avais délaissé un ami de longue date, ça m’a fait bizarre de me connecter de nouveau à mon backoffice et d’ouvrir un nouveau brouillon de post. C’est aussi hyper enthousiasmant !
Je ne sais pas si vous serez présentes à nouveau, comme vous l’étiez avant, mais j’espère que oui, car vous êtes adorablement fidèles à ce que je partage avec vous depuis plus d’une décennie ! C’est assez fou d’écrire ça d’ailleurs… L’heure est sans doute au bilan.
Si vous me suivez sur Instagram, où je crée du contenu à temps plein depuis approximativement 2012, alors vous avez probablement vu passer mon “coup de gueule” au sujet de l’algorithme de ce réseau. Cela fait un moment que je me sens prise à la gorge par les statistiques, que je me surprends à consulter suite au fait que les marques me les réclament en amont d’une collaboration, puis à posteriori, pour évaluer si cela a bien fonctionné.
Ici, sur mon blog, on m’a demandé mes stats post collaboration une dizaine de fois peut-être, au total, en environ 11 ans. Il est logique qu’une marque m’offrant une rémunération en échange de mon travail de mise en avant, exige en retour de savoir quel a été l’engagement. Mais je n’avais jamais ressenti l’aspect anxiogène de la chose jusqu’à très récemment. Je déteste littéralement les chiffres, j’étais une calamité en maths durant toute ma scolarité, je n’ai jamais aimé cette matière et une fois adulte, faire ma comptabilité pour l’Urssaf en tant qu’auto-entrepreneur m’a plus d’une fois causé des migraines… Tout ça pour vous dire que si j’ai appris sur le tas à être un couteau suisse dans mon activité, la partie chiffres m’a toujours profondément enquiquinée.
Le sujet stats/ chiffres ne m’intéresse sincèrement pas, pour être franche; mais je ne fais pas les règles et je dois m’accommoder de cette corvée très régulièrement. Ce qui m’importe est de pouvoir échanger avec vous, pas de savoir combien vous êtes au total. Les chiffres fluctuent, c’est un fait, mais là où cela pose problème c’est que l’algorithme d’Instagram ne vous montre plus ce que je publie (et passe du temps à créer avant de le partager).
Cela dure depuis quelques temps maintenant, et je trouve ça extrêmement décevant, frustrant, décourageant. Je suis très fatiguée par le diktat de la course aux vues, car finalement je prends conscience que ce n’est pas sain pour le mental.
Ceci pour expliquer dans les grandes lignes, mon ras-le-bol du réseau Instagram, dont les règles ont évolué et à travers lequel je ressens une changement qui n’est pas positif. Le métier d’influenceur est forcément amené à être modifié, par conséquent je réfléchis à cette évolution, avant de finir par lasser. D’ailleurs, je publie cet article ici en continuant malgré tout de faire ce que j’ai toujours fait : vous parler de moi !
Mais après tout, c’est aussi peut-être pour cela que vous me suivez ? J’ai toujours eu envie de partager des bribes de ma vie, ce qui m’anime, ce qui me révolte parfois, ce qui me rend heureuse et ce qui pourrait vous interpeller, divertir, procurer des émotions diverses. Au final, je n’ai pas encore de réponse claire ni de certitudes sur la suite; je sais simplement que d’écrire ici m’avait manqué et que je souhaite recommencer à poster de façon régulière sur cet espace qui est le mien. Je ne vous cache pas que je fais ce bilan ici avant tout pour poser un peu mes (trop nombreuses) pensées à plat, les ordonner, prendre du recul. Je suis en phase d’exploration par ici, je n’ai pas encore la réponse à mon titre d’article. Seul le temps nous le dira !
Les commentaires sont ouverts à tous et sans jugements de la part de qui que ce soit. Sentez vous libres de partager ce que vous avez en tête. Merci d’être là en tout cas !
Je porte une robe reçue via Chicwish*
Un kimono Zara (de cet été)
Des babies à talons reçues via Jonak*
Le bouquet de fleurs m’a été envoyé par La Joie des Fleurs et a été confectionné par Paradoxe Design Floral*
* reçus en cadeau de la part de la marque