Parenthèse lecture. Mais cette fois, au lieu de vous présenter des livres que j’ai aimés comme je le fais dans mes articles “1 livre, 1 DVD, 1 CD“, j’ai eu envie de partager avec vous des romans qui ne m’ont pas plu (du tout, pour certains). Le plus drôle est que je me suis aperçu après avoir rédigé ce post, que la choupi Vicoria avait fait exactement la même chose, en format vidéo sur son blog ! Je ne vais pas parler des mêmes livres qu’elle, mais je vous en présente cinq moi aussi. Hasard complet, encore une fois.
Une fois n’est pas coutume, j’espère que mon avis sur ces lectures ne vous dissuadera pas forcément de les lire, car nous avons tous des avis et une sensibilité différents. Si vous les avez lu et avez adoré, n’hésitez vraiment pas à me laisser un commentaire en m’expliquant votre point de vue. J’adore échanger avec vous et surtout… vous lire !
“Esprit d’Hiver” de Laura Kasischke
Je crois bien n’avoir jamais rien lu d’aussi glauque et pourtant je suis une fervente amatrice de polars/ thrillers, parfois hyper sombres et torturés. C’est vraiment la chute de ce roman qui m’a glacé le sang et m’a laissé complètement choquée par l’explication du mystère qui planait durant les 272 pages… Pourtant, j’ai adoré tous les autres romans de cette écrivain, mais celui-ci m’a vraiment déplu et mise très mal à l’aise. Ma mère l’a également lu et a eu le même ressenti.
Résumé :
Réveillée tard le matin de Noël, Holly se voit assaillie par un sentiment d’angoisse inexplicable. Rien n’est plus comme avant. Le blizzard s’est levé, les invités se décommandent pour le déjeuner traditionnel. Holly se retrouve seule avec sa fille Tatiana, habituellement affectueuse, mais dont le comportement se révèle de plus en plus étrange et inquiétant.
“Les Morues” de Titiou Lecoq
Au départ assez emballée par le résumé quand j’ai acheté ce livre de poche, j’ai finalement déchanté après l’avoir terminé. Les personnages sont tous assez caricaturaux, hystériques, grandes gueules ou complètement amorphes, peu attachants. Les Morues c’est un trio de copines trentenaires, passant leurs soirées dans leur bar préféré à picoler comme des trous et à essayer d’élucider le suicide de Charlotte, l’amie d’enfance d’Ema, l’héroïne. En parallèle de leur quotidien pas très glamour (voire franchement déprimant et prise de tête au possible) on découvre ce qui s’est passé en amont du suicide de Charlotte. On plonge alors dans une sorte de pseudo thriller mêlant politique et secte secrète, qui m’a laissé fort perplexe. Je ne sais pas ce que cela apporte concrètement à l’histoire, à part nous prouver que l’auteure a étudié son sujet. Je ne me suis pas un quart de seconde reconnue dans ce portrait de cette génération, époque Myspace. Un autre roman que j’ai refermé assez mal à l’aise.
Résumé :
C’est l’histoire des Morues, trois filles – Ema, Gabrielle et Alice – et un garçon – Fred –, trentenaires féministes pris dans leurs turpitudes amoureuses et professionnelles. Un livre qui commence par un hommage à Kurt Cobain, continue comme un polar, vous happe comme un thriller de journalisme politique, dévoile les dessous de la privatisation des services publics et s’achève finalement sur le roman de comment on s’aime et on se désire, en France, à l’ère de l’internet. C’est le roman d’une époque, la nôtre.
“Passé Imparfait” de Julian Fellowes
Mes parents et ma sœur l’ont dévoré cet été, ils l’ont tous adoré. Logiquement, j’aurais dû accrocher aussi : les mots clés qu’ils m’ont donné étant “ambiance so British”, “humour so British”, “Downton Abbey” (l’auteur en est le scénariste). Tout ce que j’adore. Je me suis néanmoins arrêtée à la page 75 (de 644 pages). Impossible d’entrer dans le récit, de m’attacher au personnage principal et d’apprécier ce que je lisais. J’ai trouvé le rythme atrocement lent, n’ai pas souri une seule fois, ce qui ne m’a pas motivée à poursuivre. J’y reviendrai peut-être une autre fois.
Résumé :
Lorsque commence cette histoire, le narrateur est sans nouvelles de Damien Baxter depuis près de quarante ans. Inséparables durant leurs études à Cambridge, leur indéfectible amitié s’est muée en une haine féroce, suite à de mystérieux événements survenus lors de vacances au Portugal en 1970. Aussi, le jour où notre homme reçoit une invitation de Damien, la surprise est-elle de taille. Après des retrouvailles déconcertantes dans un magnifique manoir de la campagne anglaise où Damien vit seul, entouré de son personnel, ce dernier fait à son invité une révélation inattendue : il est atteint d’une maladie incurable et n’a pas d’héritier à qui léguer son immense fortune. À moins que… Quelques années auparavant, une femme lui a adressé une lettre anonyme dans laquelle elle prétendait qu’il était le père de son enfant. Une femme rencontrée entre 1968 et 1970. Damien propose alors à notre héros de partir à la recherche de ses anciennes conquêtes, cinq jeunes filles de bonne famille que les deux amis ont fréquentées dans le Londres des Swinging Sixties. C’est le début d’un voyage vers un passé plein de fantômes, de secrets et de révélations surprenantes. Retraçant l’évolution de la haute société anglaise depuis la fin des années 1960, Julian Fellowes dresse le tableau d’une classe et d’un pays en pleine mutation. Il nous offre surtout un personnage inoubliable qui, au rythme de révélations qui le bouleverseront tout autant que le lecteur, va peu à peu prendre conscience que si les temps ont changé, lui aussi.
“La femme qui décida de passer une année au lit” de Sue Townsend
Ce roman, je l’ai lu de bout en bout. Mais sans apprécier de l’avoir terminé. Suite à un burn-out quand elle réalise qu’elle a passé sa vie à s’occuper de ses enfants (venant de partir à l’université au début du roman) et de son mari complètement assisté, Eva prend la décision de ne plus quitter son lit (au sens propre du terme). Même plus pour se laver ou aller aux toilettes. Le ton est forcément cynique, satirique, grinçant. Mais si on est supposés rire de la situation ubuesque, j’ai eu du mal à comprendre Eva. Pourquoi s’installer dans son lit et ne plus jamais en sortir, au lieu de se mettre à profiter de sa vie de femme ? J’ai lu des avis enthousiastes, certains parlent d'”une réflexion très touchante sur le temps qui passe, sur le sens de la vie.” c’est vrai, mais cela ne m’a pas tellement touchée, moi qui suis pourtant si sensible.
Résumé :
Le jour où ses jumeaux quittent la maison pour entrer à l’université, Eva se met au lit… et elle y reste. Depuis dix-sept ans que le train de la vie l’entraîne dans une course effrénée, elle a envie de hurler : « Stop ! Je veux descendre ! » Voilà enfin l’occasion. Son mari, Brian, astronome empêtré dans une liaison extraconjugale peu satisfaisante, est contrarié. Qui lui préparera son dîner ? Eva ne cherche qu’à attirer l’attention, prétend-il. Mais la rumeur se répand et des admirateurs par centaines, voyant dans le geste d’Eva une forme de protestation, se pressent sous la fenêtre de sa chambre, tandis que son nouvel ami, Alexander, l’homme à tout faire, lui apporte du thé, des toasts, et une sollicitude inattendue. Depuis son étrange prison, Eva va-t-elle trouver (enfin) le sens de la vie ?
“Le goût des pépins de pomme” de Katharina Hagena
Impossible de terminer ce livre, dont le rythme est tellement lent et l’action complètement inexistante, à mon sens… Je me suis ennuyée à mourir, à la lecture des souvenirs de l’héroïne, qui hérite de la maison familiale dont elle redécouvre tous les recoins ainsi que le grand jardin. Trop de descriptions (aussi jolies soient elles) trop d’effets “dominos” dans les souvenirs qui remontent à la surface (un souvenir en entraîne un autre, c’est leeeeent). Bref, je n’ai pas croqué la pomme jusqu’à en atteindre ses pépins, je l’ai à peine entamée.
Résumé :
À la mort de Bertha, ses trois filles et sa petite-fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l’Allemagne, pour la lecture du testament. À sa grande surprise, Iris hérite de la maison. Bibliothécaire à Fribourg, elle n’envisage pas, dans un premier temps, de la conserver. Mais, à mesure qu’elle redécouvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin, ses souvenirs font resurgir l’histoire émouvante et tragique de trois générations de femmes. Un grand roman sur le souvenir et l’oubli.
Sinon, en ce moment je dévore “Wild” de Cheryl Strayed (mais en français, après l’avoir acheté en version originale…). J’ai vu le film au moins 5 fois et recommande cette lecture de tout mon cœur. Un livre que je pense relire d’ici quelque temps, tellement cette histoire (autobiographique) est forte et son héroïne courageuse.
N’hésitez pas à partager votre lecture du moment, dans un commentaire sous cet article. J’aime beaucoup quand vous partagez vos conseils et avis !
P.S : Je porte un pull SheInside