Stop à la pollution plastique des océans

♪♫♪ Ukulele Jim – The Ocean Song ♪♫♪

À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Océan,  je poste cet article faisant logiquement suite à mes Stories du jour sur Instagram, ainsi qu’à cette publication de ma part.
Vous êtes pas mal à me dire que vous n’avez pas de compte Instagram et ne souhaitez pas en ouvrir un; je le comprends très bien et je me désole de prioriser de plus en plus ce réseau en dépit de mon blog. Tout simplement car c’est plus instantané et rapide pour moi d’y poster quelque chose.
Je tiens néanmoins encore beaucoup à partager ici du contenu qui me tient à cœur. En l’occurrence, les “Journées Mondiale de…” sont de parfaites excuses à embrayer sur un thème. Je l’ai fait pour la Journée Mondiale des Animaux le 4 octobre dernier, à l’occasion de l’adoption de notre deuxième chat. Mais je ne le fais pas assez et surtout, je crains que de n’en parler “que” sur Instagram passe vite à la trappe. Les réseaux sociaux sont des supports où tout ce qui passe est très éphémère. Mon blog est plus facilement consultable à loisir, grâce aux onglets et au champ de recherche.

La pollution est un sujet qui nous concerne tous, mais dont on entend -je trouve- trop peu parler au quotidien. “Ce que je ne vois pas n’existe pas” est un mantra ô combien faux et contre lequel je lutte sincèrement, dans tous les domaines. On peut tous constater la pollution : le long des autoroutes quand on se déplace, dans certains espaces verts, au bord de la mer, partout dans le monde. Il y a évidemment des endroits moins pollués que d’autre, mais globalement cela nous touche tous, qu’on le veuille ou non.
Rédiger cet article est donc la suite logique d’une prise de conscience, et surtout de l’importance que je mets dans le fait d’utiliser mon blog et les réseaux pour relayer ce qui me semble important. Certes, j’en enquiquine sûrement beaucoup parmi vous, mais je constate que la grande majorité me soutient, m’encourage, relaye à son tour et me pousse à continuer. J’ai également lu un article édifiant qui m’a fait froid dans le dos. Si je ne devais en retenir que deux phrases, cela serait celles là :

Le plastique semble aujourd’hui envahir la vie marine dans tous ses aspects. Selon une étude de la fondation Ellen Macarthur, si nous continuons à ce rythme, il y aura plus de plastique que de poisson dans les océans d’ici 2050. Ces objets en plastique, qui commencent leur vie sur terre, finissent dans les océans parce qu’ils ne sont pas collectés ou recyclés correctement.

Le plastique est une matière bon marché, durable et polyvalente, et c’est ce qui le rendait si attractif au départ. Aujourd’hui, c’est précisément ce qui nous désole (…).

Du coup, je vous invite logiquement à le lire, dans un premier temps, puis de vous poser deux minutes et de faire le point sur vous-même. Je suis la première coupable à avoir bu des dizaines de bouteilles d’eau minérale, quasiment toutes en plastique, durant nos vacances en Thaïlande. Seul un de nos trois hôtels était éco friendly, et proposait uniquement des bouteilles en verres, consignées. Il était interdit de les emporter à l’extérieur, puisqu’une fois vides, elles étaient récupérées pour être réutilisées. Sur dix jours de vacances j’ai eu moins mauvaise conscience seulement les 4 ou 5 derniers jours… C’est très peu ! L’exemple de le Thaïlande est donc “idéal” puisque là bas, même la plupart des locaux ne boivent pas l’eau du robinet, jugée trop impropre à la consommation.
Les bouteilles en plastique sont par conséquent le triste quotidien et la seule solution fiable pour s’hydrater. Seulement, énormément de ces contenants finissent sur les plages, dans la nature, par terre, partout… Même dans les coins les plus reculés où nous nous sommes baladés, il y avait des détritus en plastique. Je regrette de n’avoir pas pris de photos. Et de ce fait, je réalise que j’ai tendance à réellement ne vouloir photographier que l’esthétique, en ne sortant jamais mon appareil quand ça n’est pas beau. Pourtant, j’aurais eu pas mal de clichés de ce qu’on a vu et ramassé, à partager ici.

Même problème avec les pailles, qui sont distribuées à tout va : ici, en terrasse de café et ailleurs (en Thaïlande, puisque j’illustre cet article avec des photos prises là bas). Je n’ai pas encore le réflexe de demander ma grenadine sans paille et me retrouve à la laisser sur la table, en contribuant au problème de fond. On estime que chaque minute, 80 à 120 tonnes de déchets finissent en mer. Une grande partie sont des déchets plastiques. La négligence est la principale cause de cette pollution, sans compter les catastrophes naturelles (tsunami, etc.) qui entrent en jeu. Inutile de préciser que tout ce plastique tue la faune et la flore marine. On retrouve des animaux et oiseaux morts, l’estomac remplis de bouchons, sacs et bouteilles en en plastique.
Nous avons ramassé énormément de détritus, surtout au bord de l’océan, sur les plages. Sur les plages désertes, il n’y avait pas de poubelle à proximité; nous avons fait en sorte que ces déchets soient le plus éloignés de l’eau afin de ne pas être emportés par le courant. Sur les plages fréquentées, les touristes laissaient sous nos yeux leurs gobelets et bouteilles vides… Comme si cela n’était en aucun cas leur devoir d’aller les déposer dans une poubelle ou dans les containers dédiés aux bouteilles en plastique. Nous n’avons rien dit parce que nous étions en vacances et en mode détente, mais je vous assure que cela m’a plus d’une fois mise hors de moi… L’égoïsme et le manque de jugeote de certains est à peine croyable. Nous avons ramassé et jeté à leur place, donc.

Cet article n’a pas pour but de dresser une liste exhaustive de solutions et de me poser en modèle à suivre. Cependant, je crois en la communication. La plupart des soucis que l’on rencontre entre êtres humains repose entièrement et totalement sur un problème de communication. Là encore, je n’ai pas réponse au problème, mais je sais pertinemment qu’il vaut toujours mieux essayer d’échanger pour résoudre un conflit ou un quiproquo. Cela n’est pas toujours possible, mais je m’y efforce en tout cas.
Je constate bien que ma “voix” est entendue. Petite voix, je ne me targue pas d’être une “influenceuse” (je déteste ce terme) mais en tout cas, vous m’expliquez souvent que vous aimez me suivre justement parce que je ne me contente pas de partager de jolies tenues et des bons plans avec code promo à tour de bras. Merci d’être sensibles à ce discours !
Aussi, afin d’essayer de rendre mon passage sur Terre utile, je souhaite apporter ma pierre à l’édifice et essayer de vous encourager à faire au mieux chaque jour de votre vie. Prendre conscience que nous polluons en vivant est une chose, mais tenter d’enrayer cela en changeant concrètement quelque chose, c’est énorme. Vous réalisez que si tout le monde (je me suis forcée à ne pas l’écrire en majuscule, car je n’ai pas envie qu’on pense que je crie, ha ha) modifiait un geste routinier qui pollue, cela serait tout simplement génial ?

Autre chose que l’on doit tous faire : arrêter de boire de l’eau minérale en bouteille. En France, nous avons la chance de pouvoir boire l’eau du robinet : elle est potable. Nous ne buvons que ça, tout le temps. Ou l’eau des fontaines quand on fait du vélo et que l’on souhaite remplir notre gourde en alu.
Vous avez été nombreuses à m’écrire “Oui mais chez moi l’eau n’est pas bonne/ trop calcaire”. Investissez dans une verseuse qui filtre l’eau du robinet, bien que ce système ne soit pas des plus green (Les cartouches, qui sont traitées aux sels d’argent pour ses vertus stérilisantes, diffusent de l’argent dans l’eau, alors que le liquide du robinet n’en contient pas à la base ! Plus « absurde » encore, elles bloquent le calcium, indispensable à l’organisme : filtrer l’eau ne permet pas de séparer le bon grain de l’ivraie.) (source)
La solution la plus écolo semble être le filtre à robinet. Il fonctionne comme la carafe à eau, sauf qu’il se fixe directement sur la bague du robinet. Il contient également une cartouche à charbon qui permet de filtrer en moyenne 1 200 litres. Il supprime les mauvaises odeurs en éliminant le chlore, mais aussi les pesticides, les nitrates, les métaux lourds (mercure, arsenic, aluminium, chrome…) et le plomb. Comme l’eau ne stagne pas dans un récipient manipulable – et donc n’attrape pas les cochonneries des mains qui le tripotent – la profusion microbienne n’a pas lieu comme pour la carafe. S’ils sont changés tous les trois mois, les filtres restent efficaces. Les premiers prix sont fixés à 35 euros. (source)


Heureusement, il y a du positif. Après la découverte en 1997 par Charles Moore d’une immense plaque de déchets plastiques grande comme 6 fois la France, en plein cœur du Pacifique, cette situation est aujourd’hui connue de tous. Des gens agissent. Comme par exemples ces marques qui récupèrent les déchets plastiques marins pour les transformer en vêtements, baskets ou encore surfaces routières. Pour ne citer qu’elles, il y a Parley for the Oceans, G-Star RAW for the oceans, Adidas, Stella Mc Cartney, Ecoalf, les maillots de bain luxe Vilebrequin, Kenzo en 2013 avec leur collection “No Fish No Nothing” en association avec la Blue Marine Foundation, Vivienne Westwood, associée elle à Greenpeace à travers la campagne “Save the Arctic” financée par une ligne de t-shirt, etc.
Je ne mentionne pas les enseignes qui reversent des fonds et soutiennent activement des associations engagées, comme Sea Shepherd Conservation Society. Leur mission est de poursuivre avec leur flotte les pêcheurs braconniers, partout dans le monde. Le capitaine Paul Watson a tiré la sonnette d’alarme, en annonçant qu’à ce rythme effréné de pêche intensive, les océans seraient vidés de leurs poissons d’ici à 2048. Plus de corail non plus, d’ici 2050. Pour essayer de remédier à ça, trois organisations philanthropiques (Bloomberg Philanthopies, Tiffany’s & co Foundation et The Paul G. Allen Foundation ), ont décidé de s’unir pour sauver les coraux, avec leur plan “50 reefs“. Le principe ? Protéger 50 récifs de corail, fragilisés par la pollution marine et le réchauffement climatique, pour qu’ils servent ensuite à reconstituer des zones de coraux déjà détruites. (source)

Si vous avez suivi mes Stories la semaine passée, vous avez certainement vu passer ma collab avec Yves Rocher et ces gestes écolos que je partageais au quotidien. Cela a suscité énormément de réactions positives, et je vous en remercie très chaleureusement ! Mon concours pour gagner un soin en Insitut et les produits de la marque se déroule ici (attention, il prend fin ce soir à 21h). J’adore lire vos commentaires, me racontant quels sont vos gestes écolos du quotidien. C’est génial d’avoir simplement réalisé l’empreinte qu’on laisse, quoi que l’on achète ou fasse.
Dans la lignée de ces petits gestes, ne perdons jamais à l’esprit de ne rien laisser derrière nous, où que l’on aille. Cela vaut pour le moindre petit déchet : gardons les dans notre sac, notre poche, pour pouvoir les jeter ensuite dans une poubelle adéquate. Les micro plastiques sont également source de pollution énorme, donc une catastrophe pour l’environnement aussi.

N’oublions pas que si le problème du plastique dans les océans n’est pas enrayé très rapidement, d’ici 2025 (dans 7 ans) c’est 250 millions de tonnes de plastique qui s’y retrouveront. Il y aura alors plus de plastique que de poissons dans la mer… Inutile de rappeler qu’il n’y a pas de planète B.

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Comments

  1. J’ai un vieux souvenir d’Espagne quand je n’avais pas encore 10 ans, les terrains vagues servaient de décharge ça m’avait déjà marqué à l’époque ! Et je ne sais pas si tu regarde les vidéos de Cyprien, dans l’une d’elles il disait que durant son voyage au Japon il avait dû garder son papier à la main toute la journée car il ne trouvait aucune poubelle !
    À Nantes nous avons la chance d’être l’une des villes les plus écolos, on peut trier et recycler tous les emballages plastiques, carton, etc, … Et la ville est plutôt propre.
    Mais c’est un sérieux problème qui nuit à notre planète et à nos vies …

    https://beautymakemyhappiness.blogspot.fr/

  2. Bravo et merci pour ce post !
    Je pense que la plupart d’entre nous qui te suivons partagent et soutiennent cette conscience environnementale.
    Je suis toujours surprise et triste de voir que les gens balancent encore leurs détritus, que ce soit depuis leur voiture, lors d’un pique-nique, sur la plage, etc. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi ne pas patienter de trouver une poubelle ? Le pique-nique, ils l’ont bien déplacés jusqu’à la plage, alors pourquoi ne pas repartir avec un sac de déchets à jeter ultérieurement ?!!
    Outre le manque de respect pour les autres, il s’agit d’une catastrophe environnementale, ne pensent-ils pas à leurs enfants, aux générations futures ?
    Il faut encourager nos actions du quotidien, je suis particulièrement contente d’avoir pu faire arrêter à mon entourage la consommation de bouteilles d’eau en plastique, au profit d’une gourde 🙂
    Belle fin de journée et bon week-end Valentine.
    Laurence

  3. Coucou ! Concernant l’eau potable en voyage il existe d’autres solutions que les bouteilles plastiques : les gourdes avec filtre sont très efficaces pour rendre l’eau potable, le steripen qui utilise les UV pour désintégrer tous les micro-organismes, virus et autres aussi. En onze mois de voyage à travers le monde avec mes enfants de un et trois ans nous n’avons absolument jamais eu de problème lié à l’eau potable sans avoir jamais acheté une bouteille et plastique. Si notre voyage (presque) zéro déchet vous intéresse voici le lien : http://www.melmelboo-voyage.fr 🙂

  4. Merveilleux article. Personne n’est parfait, mais comme tu l’as si bien dit, si chaque personne fait un effort pour ne pas polluer alors on avancera grandement. En attendant, j’essaie petit à petit d’élimer le plastique dans ma vie. J’ai commencé par les bouteille d’eau et je suis entrain de passer au shampoing et savon solide. Ma brosse à dent est sans déchets ainsi que mon dentifrice. Tout ceci n’est pas grand chose, mais c’est ma petite contribution pour sauver notre belle planète et ses habitants. Merci pour ton message, qui j’espère touchera de nombreuses personnes.

  5. Bravo pour ce post de “rappel”… J’ai banni les bouteilles d’eau depuis longtemps de mon mode de consommation, mais j’accepte encore les pailles, alors que j’ai réussiaà prendre l’habitude de refuser les sacs en plastique quand je fais des courses. Maintenant je serai aussi vigilante sur les pailles..
    Il y a aussi la crème solaire (Avene je crois) qui ne pollue pas l’eau de mer quand on en met… La prise de conscience générale est le premier pas vers le changement, j’en suis aussi convaincue !

  6. Bonjour Valentine,
    Merci de penser à tes fidèles lecteurs/trices qui n’ont pas instagram et qui prennent plaisir à venir sur le blog pour suivre tes combats/looks/voyages…
    Je suis également extrêmement choquée par le désintérêt de certaines personnes concernant l’environnement (j’ai même un jour manqué de me faire assommer par une canette jetée par un automobiliste de la fenêtre de la voiture alors que je roulais sur la piste cyclable!!!).
    Mes petites actions quotidiennes sont, entre autres, boire l’eau du robinet, avoir un compost, utiliser l’eau de pluie pour arroser plantes et jardins, ne plus utiliser de coton…
    Merci pour le partage de tes valeurs.
    Belle journée.

  7. Merci pour cet article Valentine! Il remet le sujet au centre des préoccupations! Je me bats chaque jour pour essayer d’avoir un impact environnemental minime mais comme tu le dis en voyage, la consommation d’eau en bouteille plastique n’est parfois pas contournable! J’essaye pour “compenser” de ramasser le maximum de déchets quand je me balade mais j’ai conscience que rien de tout cela n’est suffisant!

    Chaque petit pas compte mais l’important est de sensibiliser tout le monde pour que chacun prenne conscience de son impact et de sa capacité à agir!

  8. Le plastique dans les océans c’est vraiment un fléau … J’ai l’impression que de plus en plus de monde en prend conscience, même dans la mode, comme tu l’expliques dans ton article avec Stella Mc Cartney ou Pharrell Williams. Même si il reste beaucoup de chemin à parcourir de la part de tous!
    Bises

    Justine

  9. Coucou Valentine,

    Il me semble que la marque Nomadic State of Mind récupère aussi des déchets sur les plages pour réaliser ses chaussures.

    Je rejoins ton article et surtout, je confirme avoir moi aussi été choquée en Thaïlande par la mauvaise gestion des déchets. Comme tu dis, pas de poubelles sur les plages, je faisais toujours attention à ne rien laisser. Sur l’île de Koh Phangan, nous nous sommes baladés en scoot et avons été choqués par l’intérieur de l’île où ne vont pas les touristes : des déchets et du plastique partout … Je me demande ce que fait l’Etat de Thaïlande … il est plus que temps de réagir. A chacun aussi de se responsabiliser, on est d’accord … mais ça ne fera pas tout.

    J’espère à terme voir disparaitre les pailles en plastique qui ne servent à rien si ce n’est à polluer !

    Très bon article en tout cas, très complet,

    des bisous

  10. En lien avec votre article, plasticienne engagée, j’ai sur la table à dessin du confinement une série sur la pollution des océans intitulé “Le Nouvel Ordre Mondial” réalisée à partir de photographies de particules de plastiques trouvées sur des plages aux quatre coins du monde ! Un bol d’air en plein confinement … ou pas !?
    Prenez le temps de découvrir ces dessins ⬇️
    https://1011-art.blogspot.com/p/ordre-du-monde.html

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