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Pensées

ok8Normalement, aujourd’hui, il devait y avoir un autre article posté. Il le sera très vite, mais en attendant j’avais envie de vous parler. Oui, de vous parler, comme on le fait avec une copine à qui on se confie. Car même si je ne connais pas les trois quart d’entre vous qui me lisez, j’en connais quelques unes, mes fidèles lectrices, dont certaines sont devenues de vraies amies, dans la vie.
Tout fonctionne par phases, en tout cas je fonctionne comme ça. J’ai mes phases “déco”, mes phases “livres”, “tricot”, “fleurs”… Des périodes où je suis focus sur un thème et je m’y intéresse un peu exclusivement. Et à travers mon blog je distille un peu de ça, de ce qui m’anime, m’enthousiasme. J’espère que vous le ressentez toujours et venez consulter ce cyber espace dans ce but ?

C’est avant tout cela que j’avais envie d’aborder, en tout franchise : pourquoi êtes vous là, en ce moment précis, à me lire ? Mon blog est-il quelque chose dans votre quotidien qui compte ? N’êtes vous pas lassées par le contenu que je partage ? J’ai peur qu’il y ait quelque chose de triste qui se trame doucement, que l’image des blogueuses soient ternie ou que le dialogue ne passe plus entre nous et nos lectrices.
Est-ce la faute au “succès”, à l’argent, aux cadeaux que l’on reçoit en quantité ? Tout cela est un package, mais j’ai souvent la sensation que seule la partie émergée de l’iceberg est perçue. Comprendre la partie “jolie”, tendance, colorée, vendeuse… (rayer les mentions inutiles) et que cela fatigue à force, cet aspect poli, vernis, étincelant, à la limite du trop parfait. Voire énervant.

L’autre partie, celle immergée, c’est un peu les coulisses. Tout le travail nécessaire à la mise en lumière sur un sujet partagé ici. Nul besoin de m’étendre là dessus, vous le savez qu’un blog demande du temps pour exister et jamais je ne me plaindrais de ce travail ! C’est ce que je dis tout le temps (quand je rencontre des marques ou des gens pas forcément dans le milieu et qu’ils me demandant “Et donc tu vis de ton blog ?”) qu’en effet, c’est du boulot mais qu’à mon sens ce n’est jamais du vrai “boulot”. Ce n’est vraiment jamais comme ça que je le ressens en tout cas.

Ce que vous voyez ici, c’est un peu de moi, de ma joie de vivre, ma personnalité, ma curiosité des autres et de vous, tout le temps. Je me demande tous les jours qui sont mes lectrices ? Comment ont elles atterri ici, si elles viennent juste de découvrir mon blog ?  Quand pouvons nous nous rencontrer pour parler un peu ? Quel sera le prochain beau cadeau que je vais pouvoir mettre en jeu pour les remercier d’être là, à me “porter” depuis plus de cinq ans ? Et celles qui ne viennent plus, qu’est-ce qui a fait que malgré le ou les articles qui leur ont déplu, les autres articles qui ont suivi n’ont pas suffi à les “retenir” ?

Si vous avez cessé de venir, je doute que vous me lisiez (logique imparable, quand tu nous tiens…) aussi je ne m’adresse qu’à celles qui sont là.
J’ai vraiment envie de savoir qu’est-ce qui vous fait (re)venir sur “Hello it’s Valentine” ? Autant que faire se peut, j’aimerais que cela reste positif, car le négatif n’a jamais été moteur de quoi que ce soit d’utile, à mon sens. Ce n’est pas ce qui me fait sortir du lit tous les matins, à dire vrai.

Alors allez-y, la parole est à vous (elle n’a jamais cessé de l’être en fait, les commentaires sont là pour ça, ils sont simplement modérés pour éviter que l’on sorte de la courtoisie qui est dû) mais aujourd’hui j’ai besoin de savoir si j’ai votre soutien ou pas.
Car sans lectrices un blog ne tient pas la route. Je sais que vous le savez, c’est d’ailleurs un reproche que je lis souvent  “Sans nous, lectrices, les blogueuses vous n’en seriez pas là aujourd’hui”. Et je suis plus que d’accord avec ça, il n’en a jamais été autrement.
Si vous avez des critiques constructives à formuler, des conseils pour me pousser à me renouveler ou tout autre chose qui concerne ce blog et sa bonne humeur, je vous lirai avec attention car j’ai à cœur de rester accessible, comme je l’ai toujours été. Merci de m’avoir lue !

P.S : des photos prises en septembre, quand il faisait encore très doux, le jour où j’ai acheté un énième chapeau (j’avais pas kaki !) un coussin issu de la collab entre Orla Kiely et Monoprix. Plus le dernier numéro du mensuel Vanity Fair, que j’aime beaucoup pour ses articles très complets. Anecdotiques ces photos, pour accompagner mon laïus, mais photos de look quand même. Un peu comme une gamine toute contente de sa dernière trouvaille, j’ai shooté en rentrant chez moi, avec le gros coussin dans mon grand sac.
J’ai trouvé sympa qu’il soit présent, les touches de vert du motif rappelant le vert du chapeau. Il m’en faut peu pour être heureuse !

Normally today, there should be another article posted. It will be very soon, but until then I wanted to talk to you. Yes, talk to you, as you can do with a girlfriend you trust. Because eventhough I don’t personally know most of you who read me, I know a few, my faithful readers, some of them have become real friends in life.
Everything works in phases, at least I work like that. I have my “interior deco” phases, my “books”, “knitting”, “flowers” phases too… periods where I focus on a theme and I am a little concerned exclusively. And through my blog I distill some of that, of what drives me or keep me enthusiastic. I hope you still feel it and come check this cyber space for this purpose ?
This is primarily why I wanted to touch on with deductible, why are you there now, reading me? Is my blog something that counts in your life ? Aren’t you tired by the content I share ? I’m afraid there is something sad that gently frame the image of bloggers are tarnished or that the dialogue doesn’t pass between us and our readers.
Is it the fault of the “success”, money, gifts that we receive in quantity ? All this is a package, but I often feel that only the tip of the iceberg is seen. Understanding the “pretty” part, trendy, colorful… (Delete as appropriate) and that you get tired with all the sparkling, almost too perfect sometimes. Even annoying.
The other part, the immersed part, it’s a little behind the scenes. All the work required for the lighting on a shared topic here. No need to dwell on that, you know that a blog takes time to exist and I’ll never complain about this job ! That’s what I say all the time (when I meet brands or people not necessarily working in the blog stuffs, and they asked me “So you earn money your blog? This is your job now ?”) In fact, it’s job but in my view it’s not like a real “job.” It’s never really how I feel anyway when I work for it.
What you see here is a little about me, my love of life, my personality, my curiosity of others and you, all the time. I wonder every day who are my readers ? How did they end up here, if they just discovered my blog ? When can we meet to talk a bit ? What is the next gift I’ll be able to offer to thank them for being there for “carrying” me virtually for more than five years ? And those who do not come anymore, why that, despite the blog post(s) that displeased them, the following articles were not good enough to “hold them back”?
If you stopped coming, I doubt that you read me, so I will address myself to those who are there.
I really wanna know what makes you (re)come on “Hello it’s Valentine”? As much as possible, I want it to remain positive because the negative has never been the driving force anything useful, in my opinion. It’s not what gets me out of the bed every morning, as a matter of fact.
So go ahead, the floor is yours (it has never ceased to be, the comments are just moderated to avoid going beyond the courtesy that is due) but now I need to know if I have your support or not.
Without readers,  a blog doesn’t hold water. I know you know it, this is also a complaint I often read “Without us, readers, bloggers you wouldn’t be where you are today.” And I am more than okay with it, it has never been otherwise.
If you have any constructive criticisms, advice to push me to renew my content or anything else regarding this blog and good humor, I will read you carefully as I find it important to remain accessible, as I’ve always been. Thank you for having me read !

PS : photos taken in September, when it was still warm in Paris, the day I bought another hat (I didn’t have a khaki one !) and a cushion from the collab between Orla Kiely and Monoprix. Plus the last issue of the monthly Vanity Fair, which I love for its comprehensive articles. These pictures are quite anecdotal to accompany my spiel, but it’s nicer to share some photos. I’m like a happy kid with his latest find, I shot on my way home with the big cushion in my big bag. It takes me little to be happy !

ok1 ok2 ok3ok5ok6ok7ok4Chapeau Monoprix
T-shirt H&M green
Jupe en simili H&M
Ballerines Isabel Marant
Sac cabas “Lady Luxe” offert par Guess
Coussin Orla Kiely x Monoprix
Montre Runway Oversized via Michael Kors
Bracelet gourmette via Elodie Truc Paris
Bracelet acheté dans une bijouterie sur l’île de Ré
B.O “Feuillage rose” via Loveless Paris

Mon exposition au FRAC de Dunkerque

FRAC Dunkerque Nord Pas de Calais exposition Helloitsvalentine blogueuse objets choisis
Il me tardait de partager cet article ici.
Vous l’aviez sûrement vu passer, je vous avais donné de petits indices de cide là, depuis quelques semaines, surtout sur Instagram. Des objets m’appartenant destinés à partir loin de chez eux, pour quelques temps. Dans quel but ?
La réponse vous a été donnée la semaine dernière : j’expose des objets choisis dans un espace Forum, au FRAC (Fonds Régional d’Art Contemporain) de Dunkerque. Pourquoi ? Parce que les responsables de cet immense musée m’ont contactée l’hiver dernier pour me proposer de participer à leur exposition « Nouvelle génération » visible dans l’espace Forum jusqu’au 31 décembre 2014.
Il s’agit de montrer via des objets qui me sont chers, le passage de l’enfance à l’âge adulte. Inattendu, voire hors sujet ou carrément inadmissible. J’ai vu passer de très virulentes critiques à mon sujet, beaucoup d’interrogations, d’agressivité, de mots vulgaires, choquants, des jugements sur ma personne. Je pense qu’il est légitime de donner son avis quand cela est fait avec un minimum de respect et qu’on sait de quoi il retourne, mais parler sans savoir ne sert à rien ni à personne. Cela montre en outre un curieux manque d’ouverture d’esprit.
Mais le concept me touche et que ces objets soient porteurs d’un message est intéressant, si l’on se penche un peu plus sur leur histoire.

Aussi, je vous présente plus en détails cette installation éphémère, photos à l’appui : mes objets sublimés dans des vitrines de l’artiste Matthew Darbyshire. Faites de verre et de plastique, ces étagères toutes blanches et ces colonnes vitrées ont servi de support pour mes objets prêtés au FRAC. Je me demandais comment ceux-ci allaient être disposés et cela m’intriguait.

Découvrir comment tout cela avait été agencé par le FRAC, lors du vernissage samedi dernier, a été une énorme surprise, très émouvante. Le résultat est bluffant : mes robes, livres, disques vinyles et autre globe terrestre ont l’air d’œuvres fragiles et précieuses, protégés de la sorte.
Ces objets sont, selon moi, ceux qui ont forgé ma personnalité. Il est donc question de passage de l’enfance à l’âge adulte. En tant que trentenaire, je suppose qu’il est temps de me définir comme adulte.

Cependant, je reste une grande enfant.En témoigne le nombre important de livres de la collection Folio Junior et tous les ouvrages illustrés exposés. Ils ont une importance énorme à mes yeux, je les ai pour la plupart relus plusieurs fois. Qui ne se rappelle pas de la truculente Éloïse, vivant au Plaza à New York, ou de La Sorcière du Placard au Balais, des contes de la rue Broca.
Y figurent également mes doudous, issus de ma petite marque « Les doudous de *Valentine* », que j’ai lancée au début des années 2000 et dont le nom a même été déposé à l’INPI (Institut national de la propriété industrielle). Ces petits personnages en tissus colorés, rembourrés de ouate douce et non allergène sont le point de départ d’un tournant dans ma vie de jeune femme. J’étais bien plus timide et peu confiante à l’époque. Il a fallu que je fasse des démarches seule pour avoir accès à des ventes de créateurs, protéger le nom de ma marque, investir un peu d’argent pour pouvoir acheter les fournitures, etc. Ça n’a l’air de rien, mais quand on se lance dans un projet qui nous tient à cœur, on est fragile et tout semble incertain.
Mes doudous ont connu un petit succès à l’époque, auprès de toutes les tranches d’âge (du bébé à la septuagénaire, qui m’a acheté des doudous pour elle !) mais cette activité étant plus que chronophage et non rentable, je l’ai abandonnée quelques années plus tard pour me consacrer à mon activité professionnelle de graphiste.

Là, appuyé contre un mur, il y a mon vélo vintage Peugeot repeint en blanc. Dans les rayons de la roue avant, une spoke card à l’effigie de Frida Kahlo. Artiste peintre que l’on retrouve dans de nombreux ouvrages que j’ai choisi de faire exposer, en libre lecture, sur la table circulaire au centre de la pièce.
Le vélo est mon moyen de transport préféré, même si dangereux, car à Paris en tant que cycliste, on est trop peu respecté. On a tous appris à faire du vélo enfant, à passer du tricycle au vélo avec les petites roues à l’arrière et puis un jour…. sans les petites roues ! Jolie métaphore de la vie : un jour, il faut y aller sans sécurité, avancer en regardant droit devant soi, même si ça fait peur.

Sous verre, deux vêtements : la robe H&M que je portais le soir de la remise des Golden Blog Awards en 2012, quand j’ai remporté le prix du meilleur blog mode de l’année. Elle ne coûtait alors pas plus d’une quarantaine d’euros, mais exposée comme elle l’est, on dirait une robe de créateur ! C’est drôle. Ce prix reçu pour mon travail de blogueuse est une énorme récompense, signant la transition entre mon blog « hobby » et mon blog « boulot à plein temps ».
À ses côtés, une blouse rose pale, rebrodée de dentelle noire : premier vêtement dépassant les cent euros, que je m’étais offert avec ma première paye de stage de graphiste, jadis. Je l’aime toujours autant, c’est un achat coup de coeur qui m’a valu un moment de culpabilité quand je suis passée en caisse. J’imagine que c’était un peu un rituel qui marque mon passage dans la vie adulte, que de craquer sur quelque chose d’onéreux, avec de l’argent gagné en travaillant.

Ailleurs, sous une vitrine posée sur un socle, une platine de disques vinyles et plein de 45 tours vintage, majoritairement de groupes et artistes n’existant plus à notre époque : The Beatles, Caravan, Simon & Garfunkel, Michael Jacskon, Queen, Pink Floyd, The Doors… la musique que mes parents écoutaient quand j’étais petite. C’est également la musique que j’adore, que j’ai sur mon iPod et aime écouter tout le temps, sans me lasser.
Il n’y a pas de scission sur ce plan : la musique que j’écoutais enfant est toujours celle que j’écoute adulte. C’est quelque chose qui me suit et me rend heureuse, il était logique que cela figure parmi ces objets exposés au FRAC. Ces artistes musicaux « parleront » à tout le monde, ce sont des références et on adore tous une chanson au moins de Michael Jackson !

Enfin, au mur, quatre toiles format carré (60 x 60 cm) peintes par ma maman artiste peintre, Anne-Marie Vanesse. Oui, les temps sont durs pour les artistes et être exposé relève parfois du parcours du combattant. Aussi, parce que cette formidable opportunité s’est présentée à moi, j’ai tenu à ce qu’une infime partie de ce qu’elle crée soit visible. Ma mère peint de l’abstrait depuis environ vingt ans. Elle peint depuis toujours. Mon père, lui, peignait des aquarelles, surtout l’été, quand nous partions en Provence. Tous les deux ayant fait les Beaux Arts (mon père à Paris, ma mère à Tours), leur coup de crayon et de pinceau est excellent. J’ai encore les dessins et les peintures de ce qu’ils faisaient à l’époque, c’est quelque chose que je tiens à garder toute ma vie, dans un carton pour les protéger.
Ces quatre toiles carrées forment un quatuor parfait. Elles ont chacune un nom :
– Aldebaran (l’étoile la plus brillante de la constellation du Taureau)
– Altaïr (la douzième étoile la plus brillante de la voûte céleste. Située à environ 17 années-lumière de la Terre)
– Antarès (étoile double du Scorpion située à environ 520 années-lumière de la Terre)
– Rigel (l’étoile la plus brillante de la constellation d’Orion)

Ces toiles sont en vente, pour connaître leur prix, merci de contacter ma mère ou le FRAC directement.

Enfin, projetés sur un écran dans ce même salon, des extraits de ces films que j’ai sélectionnés :
Breakfast at Tiffany’s, Charade, Frida et Empire Records. Ces films me sont tous très chers, bien que très différents : j’espère qu’en visionner des extraits, si vous passez voir mon exposition, vous donnera envie de les visionner dans leur intégralité. Prêter ces objets qui sont normalement entreposés chez moi est une véritable fierté. Je pense que Sarah-May Sauvageot, journaliste au Phare Dunkerquois m’a bien cernée :
 photo Valentine_dunkerque_zps7b7432a2.jpg
Merci sincèrement au FRAC, tout particulièrement à Élodie, pour cette opportunité incroyable. J’espère que si vous êtes de passage dans le coin vous viendrez découvrir le FRAC, ses expositions sur 5 étages et l’espace Forum au 1er étage, où se situent mes objets. Nous avons été très chaleureusement accueillis. Enfin, mille mercis à Sonia et Adrien, pour leur présence ce jour là.

N’hésitez pas à réagir ou me poser des questions sous cet article, en étant bien évidemment courtois et positivement curieux/ curieuses.
Les commentaires sont modérés par une tierce personne, ne m’en voulez donc pas personnellement si vous ne voyez pas votre mot rendu public, je ne lis que ce qui apparaît sous mon article, une fois la modération effectuée. Aucune polémique ou attaque personnelle n’est la bienvenue, je pense que vous le comprendrez.

FRAC Dunkerque Nord Pas de Calais exposition Helloitsvalentine blogueuse objets choisis
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503 Avenue des Bancs de Flandres
59140 Dunkerque
+33 (0)3 28 65 84 22

MAÏTÉ ALVAREZ – PARABOLES CHORÉGRAPHIQUES
Espace Studio, FRAC/AP2, Dunkerque
Jusqu’au 4 mai 2014

L’HISTOIRE DE LA BELGIQUE POUR TOUS
Espace Vitrine, FRAC/AP2, Dunkerque
Du 7 mai au 15 juin 2014

CONSTELLATIONS
Espace Expo 1, FRAC/AP2, Dunkerque Du 17 mai au 31 août 2014

NOUVELLE GÉNÉRATION Espace Forum, FRAC/AP2, Dunkerque Du 17 mai au 31 décembre 2014

Top Manoush
Jean IKKS
Ballerines Claudie Pierlot (ancienne collection)
Vernis « Mon Bleu » Kure Bazaar
Orange à lèvres Revlon

20 (other) Things about me

 photo 20t_about_me_1_zpsf4b2e5e9.jpg
Pour lire ou relire mon premier article « 20 Things about me » c’est par là !

1. Londres est la ville où je me projette totalement, pour y vivre. C’est une grande ville, mais l’ambiance y est indescriptible, le flegme des britannique me plait beaucoup; je me mentionnerai pas les nombreux parcs immenses (habitants des écureuils intrépides), l’accès plus que facile à la nourriture végétarienne et sa sublime architecture victorienne dont je suis folle. Ce n’est pour le moment qu’un fantasme, mais j’espère vraiment qu’un jour une opportunité se présentera ou que je sauterai le pas pour une durée déterminée… Fingers crossed !

2. Question posée par mademoiselleaudrey sur Instagram : « Moi je voudrais juste savoir quelle est ta technique pour avoir toujours une frange parfaite ?? Laque ?? Ça tiens naturellement ?? Merci Valentine »
Ma frange est assez épaisse (beaucoup de cheveux dedans), ça aide à l’avoir bien en place. Je ne la laque jamais (j’évite les sprays aérosols qui polluent inutilement) ;) Je la sèche au sèche-cheveux, parfois un coup de brosse ronde à brushing pour lui donner  un bon « pli » et j’évite le fer ghd qui la fait regraisser plus vite, à cause de la chaleur.

3. Je dors sur le ventre. C’est la seule position dans laquelle je dors profondément, qui me relaxe vraiment. Ah, et je ne ronfle pas, ne parle pas dans mon sommeil, mais je dors avec une peluche koala, rapportée de Sydney par mon père en 1990… Il est un peu abîmé mais je l’emporte partout avec moi. Même pas honte !

4. Faire les courses est un vrai moment de plaisir : j’adore déambuler dans les rayons de nourriture, choisir des fruits bio, remplir un panier et découvrir de nouveaux produits végétariens. J’aime moins faire la queue, je suis la pire impatiente qui soit !

5. Question posée par Lucy Inzesky sur Facebook :  « Comment organises tu ta journée? Comme tu gères le fait de travailler « seule »? (ou peu être que tu ne travailles pas seule…). Quelques conseils pour les gens qui aimeraient se lancer en freelance ? »
J’ai une routine assez sérieuse. Je me lève et allume mon ordinateur avant de me préparer du thé et mon petit déjeuner. Ensuite, je relève mes (nombreux) mails pros et persos. Je vois ensuite, en fonction des réponses des marques si une collaboration peut être intéressante pour alimenter mon blog. Je travaille seule et cette façon de faire me convient parfaitement. Je suis enfin considérée pour moi, en tant que Valentine et non une blogueuse parmi tant d’autres, comme c’est le cas dans une régie publicitaire qui gère beaucoup (trop) de blogueuses.
Pour démarrer en freelance (j’ai le statut d’Auto Entrepreneur, crée initialement en tant que graphiste) j’aurais comme conseil d’avoir déjà un petit réseau (quelle que soit ta branche professionnelle), d’être sérieuse, motivée, bien entourée, organisée, ne pas avoir peur de travailler de chez toi. Cela sous-entend ne pas se laisser happer par sa télé, son frigo, son lit ou toute autre distraction facile. Etre freelance c’est ne pas avoir un salaire fixe qui « tombe » tous les mois, il faut se bouger pour gagner de l’argent et être vraiment pro-actif, déterminé sans être trop rentre-dedans (personne n’aime se faire harceler). J’espère que cela t’aidera un peu et aura répondu à ta question ?

6. Après avoir fait recouper mes cheveux deux fois d’affilées en un carré très court, je les laisse repousser un peu. L’attente est difficile (voir fin de la réponse n°4..)

7. Question posée par Alexia Ramel sur Facebook : « Bonjour , je me demandai comment la lecture s’est installée dans ta vie ? Qu’éprouves tu dans les livres ? »
J’ai su lire avant d’entrer au CP, en apprenant toute seule. J’étais abonnée à « J’aime Lire » et étais fan de la BD « Tom Tom et Nana ». J’allais aussi au Biblioclub en bas de chez mes parents, emprunter des livres. Regarder les dessins ne me suffisait pas, je voulais savoir ce qui était écrit. C’est ma grand-mère paternelle qui s’est rendue compte que je savais lire, quand on est passés en voiture devant une boulangerie et que j’ai lu à voix haute « Boulangerie Pâtisserie« . Je me souviens encore qu’elle s’est exclamée : « Mais, tu sais lire ?!?! »
Je me suis donc un peu ennuyée durant l’année scolaire en CP, l’institutrice me demandait de me taire et de ne pas souffler la réponses aux autres élèves, qui apprenaient à lire. J’étais dans le coin lecture, au fond de la classe, toute la journée. :)
Les livres sont une fenêtre sur le monde, une mine de connaissances, de vocabulaire et d’aventures. Il y a toujours eu une tonne de livres chez mes parents, me donnant envie de tous les dévorer. En lisant, je m’évade littéralement. Rien ne me plait plus que de lire un polar ou un thriller bien noir, bien glauque, au fond de mon lit avec plein d’oreillers derrière moi… J’aime rire mais j’adore avoir peur, en étant en sécurité ;) Mon premier souvenir « frissons » a été « Dix petits nègres » d’Agatha Christie, quand j’avais 10-11 ans. Je vous le recommande, c’est certainement un de ses meilleurs polars !

8. Les voyages sont une vraie passion, à peine rentrée d’une destination qui m’a dépaysée je pense avec enthousiasme à la prochaine. En juin, nous partons à Toronto puis New York (Long Beach) avec un mini road-trip entre les deux, en van avec des vélos et des Chopaderos. Je trépigne d’impatience ! (Normal).

9. Ma pointure est 35. Quand vous me demandez de vous aider à choisir entre 2 pointures je ne peux absolument pas vous aider car je ne suis pas un standard : le 36 me va quand il s’agit de chaussures fermées. Pour tout ce qui est sandales et chaussures ouvertes, il me faut du 35. Pointure qui n’est malheureusement que trop rarement proposée par les marques.

10. Question musicale posée par Cam Omille sur Facebook : « Quel est ton style de musique préférée ? Quels sont tes groupes/artistes favoris ? »
Je suis très old school dans mes choix musicaux. Pour moi, c’était carrément mieux AVANT. Dans mon iPod : Les Beatles (de A à Z), Otis Redding, Ray Charles, Michael Jackson, des compilations de rock des 90′s (Nirvana, Pearl Jam, Smashing Pumpkins, Aerosmith, R.E.M, .Blur, Oasis, System Of A Down…), Queen, Pink Floyd, The Doors, Aretha Franklin, Janice Joplin, Prodigy, Radiohead, Mozart, Bob Dylan, Paul Mc Cartney & the Wings…
En groupes actuels, j’adore : Ok Go !, CocoRosie, Le Maxi Monster Music Show, Electric Guest, Tim Time Bomb & friends, Burning Hell, Au revoir Simone, Sean Lennon.

11. Je me suis sérieusement remise au sport le 1er janvier 2014, motivée par cette seule bonne résolution. J’avais besoin de me bouger régulièrement, j’alterne entre du fitness en salle à côté de chez moi (Fitness Parc), du running dans le parc en bas de chez moi et des exercices à la maison avec l’appli Nike Training (abdos, jambes, fessiers surtout). Mon but étant de me redessiner les jambes, de renforcer tous mes muscles et d’entretenir mon cœur afin d’être plus endurante.
Je ne suis pas devenue accro au sport, mais je sais qu’il faut que je persévère et que je sois déterminée !

12. J’ai bu une tasse de café noir dans un café parisien, quand j’avais environ 20 ans. Plus jamais de ma vie ! Je déteste le goût amer du café et j’ai été fébrile toute l’après-midi.

13. Question posée par gozdemuu sur Instagram : « I would like to know your favorite movie. The one you keep watching and watching. Thanks. »
J’ai beaucoup regardé les films que j’ai en DVD : « Quand Harry rencontre Sally », « Certains l’aiment chaud », « Danse avec les loups », « Au nom du père », « Un jour sans fin », « Pulp Fiction », « Le Seigneur des Anneaux », « Kill Bill », « Good morning England », « Gladiator », « Frida », « Breakfast at Tiffany’s »… Les films que je peux regarder en boucle et que j’adore à chaque fois : « Le diable s’habille en Prada » et « Confession d’un accro au shopping » : des comédies légères.

13. Question posée par emmasdressing sur Instagram : « Parmi les gens de la blogo que tu as pu être amenée a rencontrer y’en a t’il maintenant que tu considères comme tes amis? »
Je me suis fait des copines, que je considère comme des connaissances sympas que j’ai plaisir à croiser de temps en temps. Mes amies se comptent sur les doigts d’une main et n’ont pas de blog.

14. Dans la rue, je me retourne sur les vélos. Je crois que je fais une fixette sur les bicyclettes, que je prends en photo quand elles ont une jolie selle Brooks, un porte bagage avant façon vélo de facteur ou des détails originaux (pneus colorés, guidon ancien ou pare-chaîne rétro).

15. Question posée par  marine_et_pepina sur Instagram : « Comment décrirais tu ton style ? Quelles sont les choses importantes à tes yeux lorsque tu composes tes looks ? Quels sont les créateurs/ boutiques qui t’inspirent le plus ? »
Je ne sais pas du tout comment décrire mon style. Certain(e)s autour de moi me disent « parisienne chic », je sais qu’en tout cas grâce à vous mes lectrices, j’ai un style bien à moi car j’ajoute toujours un détail qui me correspond vraiment. La petite touche « Hello it’s Valentine » ;)
Quand je m’habille ce qui compte vraiment est le confort, la couleur et parfois le mix d’imprimés. Il faut que je me sente bien dans mes shoes et dans mes vêtements : je garde les talons hauts pour les occasions importantes et m’autorise un accessoire un peu voyant quelle que soit ma journée. Un foulard dans les cheveux, un chapeau, du rouge à lèvres rose flashy : il me faut ce petit plus pour me sentir bien.
Les marques que j’aime et qui m’inspirent sont Essentiel, Balenciaga pour la maroquinerie, Tsumori Chisato, Le Bestiaire, Alexander Wang (prochaine collection capsule avec H&M à l’automne !!!), Manoush, Les Mailles de Paris…

16. J’ai une envie folle de relooker notre salle de bain. Après avoir parlé sur les réseaux sociaux de la peindre en noire (ou, du moins, un pan de mur), je me suis mise à explorer Pinterest. Notre salle d’eau + w.c est petite, toute en longueur avec une fenêtre dans le fond (source de lumière naturelle agréable et non négligeable). Cependant, nous ne sommes que locataires, donc je ne suis pas certaine de me lancer dans quelque chose de fou et d’onéreux. Je rêve de poser du carrelage style « métro » noir brillant, du sol à mi-hauteur du mur… Un peu dans ce style, mais pas noir jusqu’au plafond.

17. Quand j’étais petite et que j’avais encore mes dents de lait, j’ai eu une dent surnuméraire, entre l’incisive et la canine. Exactement comme mon papa. Je l’ai perdue et j’ai finalement le nombre normal de dents. Mon père lui, l’a toujours cette dent en plus ! C’est très étonnant mais cela ne se remarque pas du tout, si on y prête pas attention.

18. Les aquarium me fascinent. J’ai adoré que la soirée Bioderma à laquelle j’ai été conviée, se déroule à l’Aquarium de Paris, une fois fermé au public. J’ai pu faire la visite à mon rythme, en admirant chaque espèce sous-marine avec des yeux grands comme ça !

19. Quand j’ai faim, je suis très grognon voire irascible. Si vous voulez que je sois de bonne compagnie, il faut me nourrir. :)

20. Question posée par didianou sur Instagram : « Quelle serait ta journée parfaite ? »
Elle ressemblerait à nos dimanches habituels : grasse matinée, brunch à la maison, balade à vélo dans Paris, câlins avec Batman et série du moment tous les 3 sous la couette le soir venu. :)
Sinon, n’importe quelle journée passée ailleurs : en voyage ou en weekend. Bon, même si Batman nous manque énormément dans ce cas là.

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Pull Godiva via Essentiel

Les bijoux, l’or et moi

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J’ai remarqué il y a peu que mon rapport aux bijoux avait évolué et j’ai eu envie de partager mon ressenti, ici, avec vous.
Il y a quelques années, je me souviens très nettement avoir répondu à un appel d’offre pour Cartier, au sein d’une agence de communication qui m’avait contactée comme webdesigner freelance. J’avais dû imaginer un relooking complet de la homepage du site de haute joaillerie et m’étais rendue Place Vendôme shooter les vitrines de cette enseigne de prestige et les toits enneigés de décembre ou janvier. Quel honneur de travailler (même gratuitement) pour cette marque ! Je m’étais vraiment donnée à fond et avais imaginé une home sur laquelle il neigeait (grâce au logiciel Flash) et où un bébé panthère (la panthère étant l’icône emblématique de la Maison) traversait l’écran en laissant derrière lui ses empeintes de pas dans la neige… Une super expérience professionnelle.
De Cartier, je n’ai personnellement aucun bijou. Mes grands parents parternels ont tous deux une alliance Trinity. Ces trois anneaux entrelacés m’ont toujours fascinée, d’aussi loin que je me souvienne. On dirait un peu un casse-tête chinois, vous ne trouvez pas ? Récemment, j’ai pu avoir une consultation offerte pour estimer quels étaient les tons qui me vont le mieux au teint : tons chauds ou tons froids. Une spécialiste m’a parlé des gammes de couleurs et c’était drôle de constater qu’en étant graphiste on sait déjà tout ça mais pas pour soi : pour les logos, les design divers ou encore les maquettes de site, etc. Il est en ressorti que c’était les tons chauds qui me mettaient le plus en valeur : l’or, le nude, le rose bonbon, l’orangé, le rouge, le corail, tous les jaunes, le marron chocolat, le taupe, le kaki, et quelques bleus : ciel et bleu marine.
Ce qui ne me va pas, entre autre, est l’argent…

En me suivant sur mon blog, vous constatez que les bagues, bracelets et collier que j’aime porter au quotidien sont doré, depuis moins d’un an. Il y a encore un an, je ne portais pas d’or (ou de plaqué or) : je n’avais porté que de l’argent, depuis toujours. L’or était, à mon sens, associé à la maturité, aux vraies femmes. Je trouve ce matériau noble très seyant en fait, bien plus que l’argent. Il va aussi bien aux blondes qu’aux brunes et apporte une touche d’éclat très élégante, quand l’argent se veut plus rock et « brut ».
 En tout cas, pour le moment je ne porte que des bijoux en plaqué or et ne reviendrais pas à l’argent, contre tout l’or du monde ! ;)

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Couronne de fleurs via Prairie Sauvage et The Body Shop (similaire ici)

T-shirt Gap (old)
Bracelet Michael Kors
Bracelet Main de Fatma Manoush x Les Néréides
Accumulation de fins bagues Asos (similaires ici)
Bague ancre marine Asos
Bracelet Diwali Poupée Rousse
Manchette améthyste The V Bijoux via My Fashion Lab
Pendentifs avec cristaux divers via Kei Jewelry et marché de La Flotte île de Ré
Rose à lèvres « Olé Flamingo ! » Rouge Édition Velvet Bourjois (similaire ici ou ici)
Vernis à ongles vegan Kure Bazaar « Cappuccino »

Ambre Sultan

Ambre Sultan Serge Lutens Helloitsvalentine french blogger parfum perfume
Je vous présente mon parfum : “Ambre Sultan”, de Serge Lutens.
Il m’accompagne au quotidien depuis environ quatre ou cinq ans, avant je portais « Un Bois Vanille » de Lutens également et encore avant, « Patchouli » de Reminiscence. Autrement dit, je suis définitivement une fille qui porte des parfums « Orientaux ».

Ambre Sultan Serge Lutens Helloitsvalentine french blogger parfum perfume
Depuis que j’ai abandonné « White Musk » de The Body Shop (mon tout premier parfum à 12 ans) et plus tard « Amor Amor » de Cacharel, j’ai délaissé les odeurs fruitées ou florales pour me tourner vers des parfums plus « matures » et envoûtants. Permettez-moi d’emprunter les mots merveilleux du blogueur Le Critique de Parfum, pour vous donner une idée de ce qui vous attend en sentant Ambre Sultan…

« Cet ambre vigoureux, d’abord herbal et épicé [Coriandre, Laurier, Origan], évoque un encens cabalistique et ténébreux avant de s’arrondir avec des notes particulièrement charnelles [Baume du Tolu, Vanille, Cumin]. Ambre Sultan de Serge Lutens a deux grandes qualités qui font de lui un parfum inégalable :

  1. Son sillage est perçu non seulement olfactivement, mais physiquement, comme si Ambre Sultan diffusait une chaleur réelle. Vraiment surprenant.
  2. C’est un des jus les plus érotiques et impudiques qui soit. La sensation d’une gorge nouée par l’excitation et le désir. Troublant.

Ambre Sultan sur la peau, c’est comme une branche de sapin sur des braises ardentes. Il crépite, il fume, puis il s’enflamme. »

N’est-ce pas la plus belle de descriptions d’une fragrance ? Je n’aurais pas mieux dépeint ses caractéristiques et son évolution sur la peau. Le pivot de ce parfum : essentiellement un ambre classique enrichi de notes poudrées et vanillées provenant des résines de petits arbres du Siam qui produisent le benjoin ainsi que d’arbres de styrax et de tolu, au Brésil. Ces résines naturelles sont mélangées au ciste labdanum, à l’essence chaude et sensuelle. Sophistiqué par la coriandre, l’origan, les feuilles de laurier, la myrte, l’ensemble s’arrondit subtilement grâce aux racines d’angélique, au bois de santal et aux feuilles de patchouli.
Ambre Sultan se fait généreux sans être trop suffocant, enveloppant sans être collant grâce aux notes épicées et aromatiques presque culinaires qui insufflent un souffle d’air frais respirable dans toute cette sensation de baumes vanillés épais. Confortable, singulier, ce parfum hors normes s’exclut de lui-même des chemins balisés, des idées reçues. C’est un pur-sang, essentiellement un ambre classique enrichi de résines naturelles. Irrésistible.
Voici sa pyramide olfactive :
Note de Tête : Laurier Feuilles, Coriandre, Origan
Note de Coeur : Angélique, Myrte
Note de Fond : Baume Tolu, Patchouli, Santal, Styrax

Ambre Sultan Serge Lutens Helloitsvalentine french blogger parfum perfume
Me parfumer est un réflexe au quotidien, le matin après l’étape maquillage. Je ne sors pas sans parfum, alors que je peux tout à fait zapper l’étape makeup. C’est étrange, mais je me sens vraiment mal à l’aise si j’ai oublié de me parfumer, il me manque quelque chose pour être bien, pour évoluer en société.
Ce que j’aime particulièrement chez Serge Lutens, est que cette enseigne ne fait jamais de publicité. Les fragrances Lutens ne se trouvent pas partout et étant plus rares à trouver, sont moins portées… Je m’amuse depuis toute petite à reconnaître les parfums des gens que je croise et il est amusant de constater que ceux qui reviennent sont souvent les mêmes (je tairai les noms des marques…).
Un parfum est le prolongement d’une personne, de sa personnalité, de son aura, ce qu’elle dégage et ce que ça dit d’elle. Qui n’a pas en tête le souvenir du parfum d’un être cher ? Pour moi, « Shalimar » de Guerlain, c’est et restera toujours ma mamie, ma grand-mère maternelle. Impensable de le sentir sur quelqu’un d’autre, il m’évoque ma mamie.
Il me semble actuellement difficile de passer à une autre marque de parfums que Serge Lutens. C’est un peu comme si j’avais été envoûtée à tout jamais, comme faire partie d’un cercle très fermé de fidèles que le design du flacon n’intéresse pas, qui se moque du packaging ou du marketing dans ce domaine.
« Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse » [citation d’Alfred de Musset] J’ajouterais « et que le parfum qu’il renferme soit précieux ».

Et vous, quel parfum portez vous ?
Vous pouvez cliquer dans la case « LOVE ♥ » sous mon article, si vous ne commentez pas : cela me fait très plaisir d’avoir ce petit clin d’œil de votre passage ici.

SOURCES
http://www.boutique-parfums.fr/
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Blouse Zara collection Trafaluc actuelle
Rouge à lèvres « Frambourjoise » n°2 Rouge Édition Velvet via Bourjois
Montre Hunger Stop Mid-Size 100 Series Watch via Michael Kors (Lire mon article à ce sujet ici)
Bracelet « œil » via Les Néréides
Pinceaux maquillage via SheInside

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