blabla

Et toi, qu’est-ce que tu manges ?


À l’approche des fêtes de fin d’année, j’ai enfin le déclic qui me pousse à écrire ce post.
Longtemps, je me suis censurée avant même de faire la démarche de le rédiger, me disant que je n’avais pas à parler de moi, ni de ce que je mange, que je ne me considère en aucun cas comme un modèle à suivre à ce niveau, donc du coup, comment en parler sans dire « je » ? Tout ça.
Alors voilà, aujourd’hui j’ai envie d’aborder le sujet de la nourriture et plus spécifiquement celui de la viande. Je ne suis pas une blogueuse « cuisine » (même si j’ai entamé une nouvelle rubrique que je devrais alimenter vraiment plus souvent – hoho -), je ne partage pratiquement jamais d’Instagram de mon assiette, mais je fais 3 repas par jour, comme vous je suppose. C’est donc un sujet important, car je sais que vous me lisez et que vos réactions sont toujours enrichissantes et intéressantes à lire.

Si vous me suivez un peu sur les réseaux sociaux, vous ne pouvez avoir manqué de voir passer des tweets, des relais de pétitions, des photos choc et coups de gueule divers, tous concernant la cause animale.
J’admire énormément les gens qui sont impliqués dans cette cause et en ont fait leur quotidien. Ma timeline Facebook est emplie d’associations et particuliers faisant F.A (famille d’accueil) et c’est non-stop que je vois passer des horreurs. Heureusement, parfois de bonnes nouvelles apparaissent : ci un sauvetage de chiens laissés à l’abandon chez un particulier négligeant, là une famille de chats adoptés tous ensemble par une bonne âme, ou encore une mobilisation commune participant à une cagnotte pour sauver un cheval de club équestre destiné à l’abattoir, etc.
Il n’y a pas que du négatif, mais il représente 80% environ de ce que je vois passer.

Il me semble donc logique de partager ces réflexions ici, même si je ne suis pas forcément à l’aise dans la catégorie « Blabla » : c’est plus par envie de susciter vos réactions, que j’espère nombreuses.

Spaghetti aux légumes bio du jardin
Prise de conscience ou syndrôme de l’autruche ?

Il n’est quasiment pas possible que vous soyez passé(e)s à côté : tous les magazines féminins et pas mal de journaux ont abordé le sujet ces derniers temps, il y a même eu ce très bon documentaire diffusé sur Arte « L’adieu au steak » (qui dure 62 min, mais vaut vraiment le visionnage).
J’ai également lu le témoignage édifiant de Jonathan Safran Foer : « Faut-il manger les animaux ? » il y a quelques mois. Comment traitons-nous les animaux que nous mangeons ? C’est en résumé le sujet qu’aborde le livre mais tout ce qu’on y apprend est profondément choquant; cette lecture est forcément un sursaut, et donne à réfléchir sur notre façon de consommer tout ce qui est issu des animaux.
Pour ma part, je pense avoir eu une réelle prise de conscience cette année, suite à cette lecture. Avoir clamé que je ne mangeais plus de viande a été super bien accueilli, mais en utilisant à tort le terme « végétarien » je me suis fait taper sur les doigts : dans mon cas, il est plus juste de parler de pescétarisme : « désigne le régime alimentaire d’une personne omnivore qui s’abstient de consommer de la chair animale à l’exception de celle issue des poissons et des fruits de mer. Il ne s’agit pas littéralement d’un régime végétarien, puisque le végétarisme suppose l’exclusion de toute chair animale. » (source Wikipédia).
Il est intéressant de pouvoir mettre des mots sur comment l’on consomme, mais aussi faut-il s’être posé des questions et savoir si on a réellement envie de savoir… Ah ! Car c’est là la véritable question : est-on prêt à aller chercher des réponses et des faits insoutenables ?
Faut-il aller chercher l’information qui dérange ou faire l’autruche pour vivre sereinement ?

Un de mes déjeuners type, chez moi
C’est quoi le problème ?

Je remarque que, d’une façon générale, la plupart des gens sont plein de bonne volonté ou curieux, mais ne savent pas comment et où chercher, afin de modifier leurs habitudes (qu’elles quelles soient).
En France, on mange 50 kilos de viande de boeuf chaque seconde, soit 1,55 millions de tonnes de viande par an, dont 18% sont importés, malgré l’importance de l’élevage bovin en France. Cela représente 55 grammes de viande de boeuf par jour par personne en France.
Entre 2007 et 2016, selon la FAO et l’OCDE, la production mondiale de viande devrait augmenter de 9,7% pour le boeuf, de 18,5% pour le porc et de 15,3% pour le poulet.
D’ici à 2050, la production de viande pourrait ainsi doubler ! (source pour ces chiffres)
Cela fait froid dans le dos, vous ne trouvez pas ?
Il n’est pas question de devenir absolument tous végétariens, mais simplement commencer par acheter moins de viande et apprendre à remplacer les protéines animales par des protéines végétales.
On nous serine dès l’enfance qu’il FAUT consommer de la viande « pour les protéines », « pour être fort », « pour bien grandir »… Or de nombreuses études ont prouvé que consommer trop de viande rouge industrielle peut non seulement menacer la santé, mais même raccourcir l’espérance de vie. Quant aux viandes blanches, elles contiennent bien souvent des résidus d’antibiotiques, injectés aux animaux pour éviter les maladies entre eux. De manière générale, les élevages sont devenus des usines « high-tech » dans lesquelles on oublie totalement que les animaux sont des êtres vivants sensibles et non de simples produits. Sans parler des abattoirs, dans lesquelles beaucoup de vidéos en caméra cachée ont été tournées et que vous n’avez absolument pas envie de visionner. Je vous assure.
Je n’aborde que le sujet de la viande ici (car sinon, bonjour la longueur du post), mais l’élevage industrielle de poissons n’est pas plus reluisante et on assiste aux mêmes dérives, soyons clairs.
Avoir une consommation plus responsable et repenser sa façon d’acheter sont donc indispensables.

Veggie burger au Cafe Madam
150 rue Saint Denis
75002 Paris
Revoir sa consommation, ok, mais comment ?

Il existe désormais dans absolument tous les supermarchés, un corner (plus ou moins grand) dédié à la nourriture bio ou végétarienne, dans lequel on va souvent trouver des choses idéales pour changer le contenu de son assiette.
Il y a avant tout le soja. C’est l’ingrédient numéro un utilisé en alternative à la viande. Grâce au soja, on peut presque tout faire : du lait, des steaks, du haché végétal, des saucisses, des biscuits… Et c’est très bon ! Il existe pas mal de controverses autour du soja, notamment de son action sur les hormones, nous en avons parlé cet été avec la mère de mon copain. Cela dit, en manger de temps en temps (pas tous les jours, de même que la viande rouge) ne fait pas de mal. De plus, il faut savoir que cet ingrédient est déjà présent dans beaucoup de ce que nous consommons tous les jours (comme par exemple les plats cuisinés). En raison de sa culture souvent abusive et des pesticides utilisés à outrance, mieux vaut le choisir bio. C’est l’un des produits simili-carnés les moins chers.
Dans la famille des simili-carnés, on a aussi un large éventail de fausse « charcuterie », vendus sous des appellations telles que « jambon végétal », « bio mergez 100% végétales  » etc. Mes copines et copains vegan sont partagés sur le sujet : certains trouvent ça formidable et en mangent, d’autres sont consternés pas les appellations liées à la viande qu’ils rejettent tout simplement et n’en achètent jamais.
Personnellement, je trouve que cela peut être utile pour :
1) les gens en phase de transition vers le végétarisme, pour garder un peu leurs repères.
2) pour adapter des recettes ou des plats qui contiennent à la base des produits animaux.

Sinon, les céréales type « galettes » sont délicieuses : au boulghour, sarrasin, tempeh, seitan ou lupin, sont celles que nous achetons régulièrement. Avec ces galettes, il est ultra simple de confectionner des burgers végétarien en un rien de temps. On peut les marier avec des pâtes, du riz, des légumes, de la salade…
Pour se fournir, ces magasins en proposent tous et dans des saveurs différentes : Naturalia, Bio C’Bon, Biocoop, La vie claire. Si vous n’avez pas ce type de magasin près de chez vous ils offrent tous la possibilité de shopper en ligne, au même titre que le site Un Monde Vegan qui vous permettre de faire vos courses en ligne et d’être livré(e)s à domicile !
Enfin, acheter directement aux producteurs de votre région est désormais possible et très facile grâce à La Ruche qui dit oui ! C’est un système d’achat de produits régionaux via le site, qui permet de rencontrer les agriculteurs ou producteurs ainsi que des gens qui font comme vous et se créer un réseau de consommateurs soucieux de leur bonne alimentation.
C’est plutôt original et assez formidable, non ?
Je reste quand même assez déçue par l’offre générale en France, pour les végétariens : à Londres ou à Berlin (par exemple), il est clairement plus facile de se passer de viande. L’offre est bien plus accessible, partout ! Que l’on soit au restaurant, dans un petit supermarché de quartier ou chez un géant de l’alimentation : la mention « Suitable for vegetarians » ou « vegan » est fortement mise en avant. En Angleterre ou en Allemagne on estime à 9% le nombre de végétariens (les estimations varient de 7 à 11% pour l’Angleterre), en France nous sommes un peu moins de 2%. (source de ces chiffres).

Enfin, je tiens à glisser un mot sur le lait de vache, que nous consommons beaucoup trop et peut être la cause d’intolérance alimentaire. Dans le cas du lait, il s’agit d’une intolérance au lactose, le sucre du lait. Je vous invite à cliquer sur ce lien et celui-ci, si le sujet vous intéresse, afin d’en apprendre plus. L’idéal est d’alterner sa consommation habituelle avec ces « laits » végétaux pour bénéficier de chacun de leurs différents apports nutritionnels.
Pour ma part, je n’achète plus que du « lait » végétal (de noisette, de riz, d’épeautre, d’amande, de soja…) pour en verser dans mon bol de céréales ou ajouter un nuage dans mon thé : cela m’a changé la vie, je n’ai plus jamais mal au ventre !

Achat tout récent : pour découvrir encore plus d’adresses de restos végétariens à Paris et vous en parler !
Il m’a été bien utile à la rédaction de cet article.
Ah mais, pas question de zapper le foie gras à Noël ! 

En France, cela semble tellement ancré dans la culture, qu’à chaque Noël je vois déferler des tweets et statuts Facebook s’extasiant sur le miam-miam foie gras ou la graouuh dinde rôtie qui trône sur la table familiale…
Chez nous, cela fait maintenant trois ans que la viande n’est plus indispensable aux repas familiaux et que le foie gras a été complètement évincé du dîner de Noël. On s’en passe et on se régale quand même. Convivialité ne rime pas forcément avec viande… Qu’on se le dise. J’essaye également de faire passer le mot à mes grands-parents (qui lisent mon blog, coucou !)
Les canards et les oies ne mangeraient évidemment pas spontanément les énormes quantités de nourriture provoquant la stéatose hépatique qui caractérise un foie gras. Il faut donc les alimenter par la force au moyen d’un tube de 20 à 30 centimètres de long enfoncé de l’œsophage au jabot de l’animal. De part cette pratique et la suralimentation, il en résulte une importante souffrance animale et des taux de mortalité de 10 à 20 supérieurs à la normale reflétant un réel problème de bien-être animal.
Suite au choc du gavage, l’animal est immédiatement pris de diarrhées et de halètements. En outre, les dimensions de son foie hypertrophié qui atteindra presque 10 fois son volume normal en fin de gavage, rendent sa respiration difficile, et ses déplacements pénibles. Les sacs pulmonaires sont compressés, le centre de gravité de l’animal est déplacé. (source de ces informations)
Si cela vous fait réfléchir et que vous éprouvez cette année l’envie de changer vos habitudes et d’alerter votre famille sur ces faits, sachez qu’il existe du « Faux Gras« , substitut du foie gras ! Liste des ingrédients : levure alimentaire, eau, huile de palmiste bio (non hydrogénée), amidon de pomme de terre bio, pulpe de tomates bio, vin blanc bio (3%), huile de tournesol bio, sel marin, levure, épices bio, sel goût fumé, truffe, champagne.
C’est plutôt sain et alléchant, je trouve. Qu’en pensez-vous ?

Petit lexique des profils de végétariens 

Flexitarien : C’est le végétarien « flexible », qui mange veggie chez lui mais invité de temps en temps chez des amis ou au restaurant, ne refusera pas un plat à base de viande.

Semi-végétarien : Ceux qui mangent du poisson et de la volaille (viande blanche).

Pesco-végétarien : Ceux qui ne mangent aucune viande mais consomment poisson et fruits de mer.

Ovo-végétarien : Ceux qui ne mange ni viande ni poisson, ni produits laitiers, mais mangent des oeufs.

Ovo-lacto-végétarien : C’est le végétarien type. Ne mange ni viande ni poisson, mais consomme lait, oeufs, fromage, miel, beurre…

Lacto-végétarien : Ceux qui ont banni viande, poisson, oeufs de leur alimentation, mais consomment du lait et tous ses dérivés.

Vegan : C’est un mode de vie fondé sur le refus de l’exploitation et de la cruauté envers les animaux. Au-delà de l’adoption d’un régime alimentaire végétalien, le véganisme exclut la consommation de tout produit issu des animaux, de leur exploitation ou testé sur eux (cuir, fourrure, laine, soie, cire d’abeille, cosmétiques, loisirs, etc.). Par rapport au végétarisme et au végétalisme, qui désignent simplement des régimes alimentaires, le véganisme vise plus largement un mode de vie rattaché à des choix moraux et politiques, comme ceux du mouvement des droits des animaux.

Végétalien : Tout comme les Vegan, ce sont ceux qui ne consomment rien qui soit d’origine animale, tant que cela reste dans l’assiette. En revanche, eux s’autorisent un foulard en soie ou un sac en cuir.

Plat de pâtes au restaurant végétarien « Mildreds »
45 Lexington Street
London W1F 9AN

J’espère que cet article, bien que très long et fastidieux à lire, vous aura appris quelque chose. J’ai moi-même appris beaucoup en me renseignant sur le sujet. Excusez mes éventuels oublis, c’est un sujet vaste et plein de chiffres, je cite mes sources ci-dessous mais suis avide d’informations que j’aurais omises.
J’ai hâte de lire vos réactions : je vous ai senti très désireuses, à plus d’une reprise, de connaître mon avis sur le sujet. À votre tour de partager vos pensées et réflexions à propos de la façon dont vous mangez.

Des sites pour en apprendre plus ou faire son shopping « végé » en ligne :

“Oh maman, regarde les vélos !”


Après mon article sur l’huile de Palme (et au produit qui en contient énormément, le Nutella), voici un nouvel article « Blabla », dans lequel il sera question de bicyclettes uniques : les vélos custom.
Lorsqu’on se balade dans Paris avec mon copain et parfois avec ses copains, on entend immanquablement toutes sortes d’exclamations de surprises. En vrac, voilà ce qu’on peut susciter comme réactions : « Waaaaaah », « Il est où le moteur ? », « Combien ça coûte un vélo comme ça ? » (cela revient souvent), « Oh, maman regarde les véloooos !!! », « Ça s’achète où un vélo comme le vôtre ? », « Wooooh, le vélo de Batman ! » (véridique), « Haha les Hell’s Angels ! », « Je peux l’essayer ? », « Trop gangsta !!! », « Et c’est pas trop lourd pour avancer ? », « Il n’y a pas de freins ?? »….

C’est très drôle. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’on ne passe pas du tout inaperçus, les piétons s’arrêtent, certains nous prennent en photo et d’autres nous abordent pour entamer la discussion. C’est un super moyen de socialiser !
Je vais essayer de répondre ici à quelques-unes de ces questions, ayant reçu pas mal de mails me demandant conseil avant un achat de vélo ou même pour en customiser le cadre.

Où acheter un vélo custom ?

Il n’y a pas vraiment de site internet vendant ce type de vélo en france, en tout cas, pas « unique ». Un vélo custom est un vélo unique, fabriqué main par son propriétaire et auquel il a ajouté des pièces tel qu’un guidon, une selle, un rétroviseur, un phare, etc.
Il est tout à fait possible d’acheter un beach cruiser dans le commerce, fabriqué à la chaîne en usine que vous pourrez par la suite personnaliser à votre guise pour le rendre un peu plus unique sans avoir à aller jusqu’à modifier le cadre en le recoupant, rallongeant etc. Il est possible de trouver de nombreuses pièces qui en étant changées peuvent donner une autre allure au vélo comme :
– le guidon (plus haut, plus large, torsadé etc.)
– les pédales
– les roues/jantes (couleur, plus ou moins larges, avec 144 rayons comme sur les lowriders)
– les pneus (différentes largeurs, textures de crampons, couleurs…)
– la selle (selle ancienne en cuir, selle banane…)
– porte bagage
– sonnette
– rétroviseur etc.

Les marques de vélos que j’ai en tête sont Projet 346, Schwinn, Electra, Felt, Nirve, Unitedcruiser.
Pour commencer avec un petit budget, le mieux et de trouver un cadre avec chance aux encombrants, en déchetterie, des sites d’annonces comme Leboncoin par exemple ou sur le forum spécialisé Custombrigade  puis de dénicher des pièces pour customiser son vélo à son image.
Mines d’or pour les pièces : Klaxonnette, Chopperdome, Classic Cycle.

En fait, ces vélos « faits main » par des gens passionnés, ne se revendent que très rarement « au grand public ». Ils sont éventuellement revendus directement de passionné à passionné, entre copains ou par relations.
J’ai d’ailleurs eu la chance d’avoir mon Batbike par un copain de mon copain, vivant à Amiens. C’est un cadre de la marque PG  et c’est le modèle « escobar lady ». Il était rouge, a été repeint en noir et s’est vu ajouter une plaque d’acier entre le Top tube et le Down tube et sur les haubans. Cela l’alourdit énormément, mais après un démarrage parfois physique (malgré mes 3 vitesses), une fois lancé mon vélo est vraiment rapide.
Je l’adoooooore ! ♥

Combien coûte un vélo custom ?

Un vélo comme le mien coûte entre 500 et 1000 €, en fonction de plein de critères mais surtout de son bon état, de son entretien et de ce qui a été customisé dessus (peinture, ajout de matériel, nombre de vitesses, peinture personnalisée etc.). J’ai longtemps cherché LE vélo qui m’irait, car j’avais une contrainte de taille – c’est le cas de le dire ! – je suis petite et ces vélos sont en général pour des gens qui mesurent minimum 1,70m.
J’avais un Schwinn (que vous avez vu plusieurs fois ici) mais avais envie d’un vélo type « limo » (bas et long), du coup je l’ai revendu à une adorable lectrice de mon blog. C’était un cruiser de série d’occasion et non pas un cadre customisé (bon, je lui ai laissé le panier en osier et ma sonnette « I ♥ my bike ».) Elle est trop chouette cette fille, rendez vous compte qu’elle me suit depuis environ 2004, quand je cousais encore des doudous ! Je suis ravie que ce soit elle qui roule avec désormais.

C’est quoi les Chopaderos ?

Les férus de vélos customs appartiennent parfois à des clubs comme celui de mon copain; les Chopaderos. Il existe de nombreux club de vélos custom au niveau international tel que les Cranksters, Deprav’Heads, Pride Kustoms, Keytown cruisers, The Others, Rastabike ou encore Les Jersey Devils que nous avions rencontrés à Philadelphie.
Ils se définissent eux même par un « A drinking club with a bicycle problem » ! Déjà, on sent le second degré bien cynique et l’humour noir : j’adore.
Ce club de passionnés de vélos custom est né il y a 11 ans à Carlsbad en Californie. Aujourd’hui, ce club est international et compte des membres dans beaucoup de pays. Il y a néanmoins peu de Chopaderos, car le but de ce club n’est pas de s’agrandir et de s’ouvrir à tous, c’est assez fermé et réservé aux très bons copains, à ceux qui roulent à vélos quelle que soit la météo, l’heure du jour ou de la nuit et qui aiment bien la bière (cheers !). Je n’ai aucune velléité de les rejoindre en tant que membre mais suis extrêmement fière de les connaître et que mon copain ait trouvé en eux une réelle seconde famille.
Je n’ai jamais rencontré de gens aussi chaleureux, tatoués, ouverts d’esprit, sympathiques, motivés à voyager pour faire du vélo ailleurs que dans leur ville, attentionnés et avec un cœur énorme. Désolée pour la touche sentimentale, mais j’ai compris ce que signifie « pouvoir compter sur quelqu’un » quand je vois leur comportement ou quand mon copain me rapporte des choses auxquelles je n’ai pas assisté. Ceux qui ont des enfants, même petits, ont une carriole,une deuxieme selle ou un porte bébé et les emmènent partout avec eux : j’aime vraiment ce comportement un brin BoBo mais surtout très détendu, naturel.

Les enfants se connaissent tous maintenant et sont devenus copains. On est tous ensemble, quel que soit notre âge, profession ou origine socio-culturelle. C’est un vrai melting-pot de gens différents venant d’un peu partout mais aimant se balader à bicyclette.
Leur « signe » de ralliement est composé de 3 patchs, qui se cousent au dos d’une veste, 3 éléments différents qui forment un ensemble une fois réunis. Ces patchs sont des trophées, obtenus de la part du président des Chopaderos, par-rapport à l’assiduité de la personne à rouler avec les autres, son implication dans la bande et ses initiatives pour des parcours de cruise, son attitude positive sur le long terme, etc.
Mon copain a eu son 3ème et dernier patch à Amsterdam l’année dernière. Ce dernier patch signifie « tu fais partie de la famille, maintenant ».
Si tout va bien, nous irons en Californie l’an prochain, pour célébrer les 12 ans d’existence des Chopaderos et rencontrer les membres Californiens. YAY !


Quels sont tes conseils pour bien customiser un vélo ?

Avant tout, je pense que pour posséder un vélo custom, il faut impérativement savoir et aimer bricoler.
Pour ma part, j’aime bien décorer notre home sweet home, peindre les murs, planter des clous, monter de petits meubles etc. mais en aucun cas mettre les mains dans le cambouis. En plus, je n’ai aucune force dans les bras et croyez-moi, il en faut pour desserrer ou resserrer boulons, tube de selle, guidon… Si comme moi, vous êtes une mauviette de la muscu, laissez tomber !
Il vous faut un petit ami ou un papa vaillant, pour bricoler un vélo, possédant une caisse à outils bien garnie. La base.
Une fois que vous avez un homme fort sous le coude, il vous faut aussi de la patience, de la créativité et l’envie de posséder un deux roues qui ne ressemblera pas à celui du voisin. Au sein de la communauté de fans de vélos que mon copain côtoie, il n’y a pas deux vélos semblables et chacun a une histoire qui lui est propre. J’adore ça ! Cultiver sa différence dans notre société où tout est si standardisé est tellement rafraîchissant. Leurs rassemblements n’en sont que plus fun.

Cela doit attiser la convoitise, non ?

Aucun des passionnés de vélo custom que je connais n’a ses vélos qui « dorment » dehors. Ah oui, d’ailleurs, aucun d’entre eux n’a qu’un seul vélo, hein.  Cela serait aussi bizarre qu’une blogueuse mode n’ayant qu’une seule paire de chaussures, je veux dire, euh…
Oui, ces vélos attisent les regards et donc, laissés sans surveillance, la convoitise. Pour cela, les seules solutions sont de multiplier les cadenas, anti-vols, chaînes. Un anti-vol de vélo n’est en aucun cas une garantie absolue de ne pas se le faire voler !!! C’est simplement un gain de temps en cas de vol ! Tout anti-vol a son outil pour le neutraliser et c’est assez dingue de regarder des vidéos d’un mec qui teste des tronçonneuses ou scies à métaux sur des chaînes de vélos, sous l’oeil indifférent des passants… (le mec de la vidéo est en fait le propriétaire du vélo et teste, chronomètre à l’appui, le temps que prend un vol de vélo selon l’outil employé. À voir ! Aucun anti-vol ne lui résiste plus de quelques minutes)…
Du coup, un garage, un local à vélo ou une cave fermé à double tour est indispensable si vous voulez retrouver votre deux roues intact. Cela vaut pour n’importe quel vélo, du VTT au vélo de ville basique, pas uniquement pour les vélos custom.

Pourquoi le vélo ?

Parce que j’aime me balader depuis une bicyclette, où que je sois et où que j’aille. On se déplace plus rapidement qu’à pied (idéal pour faire du tourisme), c’est un moyen de transport écolo et non bruyant et on reste à hauteur humaine : pratique pour faire du lèche-vitrine ou parler avec des piétons.
Je crois que j’ai de bien meilleurs souvenirs à vélos qu’à cheval, car on est maître de sa « monture » (ce qui devrait techniquement être le cas en équitation, mais m’a quand même valu de belles chutes et de grosses frayeurs), surtout quand on a un moyeux à rétropédalage : on freine en bloquant les pédales avec ses pieds.
Avoir testé ça, c’est être converti à jamais et remiser définitivement les freins à poignées. Cent fois plus sécurisant et efficace, pour « piler ». Et dans Paris, c’est vraiment utile.


J’espère que mon article « Blabla » à propos d’une de mes passions vous aura plu ? N’hésitez pas à réagir dans les commentaires, en me racontant votre propre expérience, vos envies vélo, vos souvenirs sur la petite reine…
Je me répète sûrement, mais je tiens ce blog pour le partage et j’adore vous lire, c’est vraiment ce qui me motive le plus quand je poste un article : guetter vos réactions et m’en émouvoir, rire ou juste m’enrichir.

Allez, à plus ! Rendez vous sur la piste cyclable !!!

Partir, partir…


En pleins préparatifs de notre prochain voyage : un road-trip entre copains sur la Côte Ouest des États-Unis, au printemps 2014. Cela sera d’ailleurs LE voyage de l’année, car nous comptons partir entre quinze jours et trois semaines… Rien de fixé pour le moment.
Du coup, autant nous y prendre autant à l’avance que possible pour les billets d’avion. C’est là qu’un comparateur de vol en ligne, comme vol24.fr devient complètement indispensable. Même pour un weekend à l’étranger, si on ne passe pas par un site qui propose un « pack » complet avion + hôtel, on se sert toujours d’un comparateur de vols, pour essayer d’obtenir des billets d’avion abordables.
C’est un peu devenu un jeu, entre mon copain et moi : il nous arrive de regarder chacun de notre côté, puis de regrouper nos résultats de recherches afin de parvenir à partir à un prix intéressant, sans 3 escales avec 7 heures d’attentes à chaque fois. Cela nous a énormément servi pour notre voyage à Bali, en 2010. Je me souviens encore que nous avions payé un prix vraiment intéressant avec une très bonne compagnie aérienne, avec une escale d’environ 3 heures à Taïwan. De toute façon, pour Bali, il n’y a pas de vol direct.

Pour en revenir à notre sujet, nous en sommes donc là : à chercher des billets d’avion abordables pour la Côte Ouest des US. Pour vous l’avoir annoncé sur ma page Facebook, j’ai cru comprendre que c’était un voyage que pas mal d’entre-vous avait fait et dont vous étiez toutes absolument enchantées.
J’ai donc grand besoin de vous, de vos conseils, bons plans en touts genres : racontez-moi votre expérience, le voyage, vos découvertes, vos moments phares, vos coups de coeur pour telle ou telle ville… J’adore vous lire et tenir un blog prend alors son sens au niveau du partage, quand vous réagissez à ce que je pose ici.
Sur ce, je pars à Londres pour quelques jours ! À très vite.

article sponsorisé


Robe à smocks en jacquard à motif aztèque Asos
Lunettes de vue Marc by Marc Jacobs (ancienne collection)
Bracelet main de Fatma via Les Néréides (en collab avec Manoush)
Puces d’oreilles « oeil » collection Les Miniatures via Les Néréides

La Fondation 30 Millions d’Amis – Alerte abandons !

Vous le savez, la cause animale me touche et je relaye assez régulièrement des pétitions et infos sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, je tiens à le faire également sur mon blog car il y a urgence au niveau du manque d’information et de l’impact qu’elle a. Cet été, comme tous les ans, 60 000 chiens et chats sont abandonnés… Livrés à eux-mêmes, amenés en fourrière, ils risquent l’euthanasie sous 8 jours si personne ne peut les accueillir. Un sursis très très court, et pratiquement aucune chance pour ces malheureux de trouver une famille d’adoption en si peu de temps.
C’est pourquoi la Fondation 30 Millions d’Amis soutient activement les refuges, seul espoir de survie de ces laissés-pour-compte. Oui mais voilà, ces refuges ont énormément besoin d’aide, en permanence mais encore plus durant la période des grandes vacances !
La Fondation 30 Millions d’Amis vient en aide à plus de 300 structures qui recueillent, soignent et nourrissent des milliers d’animaux abandonnés chaque année. Elle est ainsi devenue – grâce au soutien de ses donateurs – le 1er partenaire des refuges en France.
Être 1er partenaire des refuges c’est :
– 300 structures soutenues
– Une aide permanente toute l’année
– Une vraie chance pour les animaux d’être adoptés

Connaissez-vous des refuges près de chez vous ? Avez-vous vous-même déjà fait un don pour la Fondation 30 Millions d’Amis ?
Que pensez-vous de l’abandon massif qui a lieu chaque été ? Ne pensez-vous pas qu’il existe de plus en plus de solutions pour partir en vacances avec son animal ou même le faire garder, si on s’en donne un peu les moyens ?
Je m’interroge énormément sur la démarche d’abandonner son animal de compagnie. Pourquoi en adopter un si on décide de s’en débarrasser pour être « plus tranquille » pendant les vacances (courte période de l’année !) ?
Un animal n’est pas un jouet pour les enfants, en adopter un est un acte d’engagement pour des années, cela ne se prend pas à la légère. Il faut tenir compte des dépenses mensuelles (nourriture, litière pour un chat, castration/ stérilisation obligatoire, éventuels frais de vétérinaire inattendus…) et surtout de l’attachement de l’animal à sa famille d’adoption.

Même si j’ai bien conscience que pour la plupart des gens, les « vrais problèmes » se situent ailleurs et qu’il y a des causes plus graves qui méritent qu’on s’y attarde, je trouve que ces milliers d’abandons chaque année sont bien trop importants en nombre pour que l’on s’en désintéresse.
C’est pourquoi je vous invite à faire un don, si vous le pouvez, même dérisoire : quel que soit le montant, il sera toujours le bienvenue auprès des associations qui se battent au quotidien pour réparer les dégâts causés par des inconscients irresponsables.

Si vous avez un blog ou un site et si vous souhaitez vous engagez un peu plus dans cette opération, je vous invite à diffuser les bannières téléchargeables sur le site. C’est un petit geste de plus pour permette à 30 Millions d’Amis de se faire connaître et d’enrayer ces abandons, qui heureusement décroissent… Mais rien n’est encore gagné.

Monpetitbikini.com embellit l’été des Blogueuses

L’été arrive (si, si, on y croit fort !) et ma collection de maillots de bain a déjà commencé à s’agrandir.
Je pense pouvoir m’installer définitivement dans un station balnéaire et avoir de quoi changer de bikini au moins deux fois par jour en ne reportant jamais le même… Vous avez d’ailleurs pu vous en apercevoir ici, ou encore ici.
La tendance de cette saison ? Je crois avoir compris que l’imprimé sauvage/ ethnique était roi, le fluo bien présent et le mix’n’match plutôt cool. Vous en pensez quoi ?
Quand Monpetitbikini m’a proposé de choisir le maillot de mon choix sur leur site, j’ai bondi de joie. Un petit nouveau dans ma collection ! Autant faire dans l’originalité : j’ai jeté mon dévolu ce le modèle « Chloé » de la marque Mouillé, en noir. Je ne porte plus que des hauts forme bandeau : cela évite les vilaines marques de bronzage sur le buste et autour du cou. Cependant, ce modèle asymétrique à  3 volants froufroutant m’a fait changer d’avis.
Il me donne hâte d’être sur la plage, à écouter de la musique cubaine et sirotant un cocktail fruité !
Voici mes inDIXpensables pour passer un été au top. Quels sont les vôtres ?

Summer is coming (yeah, yeah, we shall believe in it !) and my swimwear collection has already begun to grow.
I think I can finally settle down by seaside and be able to change bikini at least twice a day never wearing the same… You also can see it by yourself here, there or here
What about the trend this season ? I understood that the wild/ ethnic prints were edgy, neon colors really dans le vent and the mix’n’match associations, pretty cool. What do you guys think ?
When Monpetitbikini asked me to choose the bikini of my choice on their website, I was sincerely glad. A new kid in my collection ! So I decided to go for something original : the « Chloé » swimsuit in black from the brand Mouillé. I now wear bandeau tops only : it prevents from ugly tan lines on the chest and around the neck. However, this asymmetric frills bikini made ​​me change my mind.
It makes me look forward to be lying on the beach, listening to Cuban music and sipping a fruity cocktail !
Here are my 10 eessentials to spend a great summer. What are yours ?


1- Capeline Inverni sur Monnier Frères
2- Bikini « Chloé » Mouillé sur Monpetitbikini
3- Le vernis « nude » qui ne me quitte pas depuis des mois « My Vampire is Buff » OPI
4- Une crème solaire à haut indice de protection BIO Beauté by Nuxe
5- Une fois bronzée, un indice moins fort avec un tube de Prosun Bio Melvita
6- La sublime manchette « Saint Tropez » Hipanema sur Minimall
7- Mes espadrille cloutées Zara
8- L’après-shampoing soin Rafistoleur Lush : miraculeux
9- Mon mascara chouchou Volume by Night Une beauty
10- Ma nouvelle BB Cream Bronzer Une beauty qui fait un teint joliment « sunkissed »

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