Suite et fin de ma petite escapade à Copenhague. Relire la partie « Jour 1″ ici.
Il faut que vous sachiez que, petite (vers 6-7 ans), j’ai fait une véritable fixette sur les sirènes. La faute au dessin animé La Petite Sirène de Disney, sorti au cinéma à cette époque. Du coup, il était absolument essentiel que je voie la statue en bronze de la petite sirène (den lille havfrue) dans le port de Copenhague, situé dans le parc Churchill, durant cette escapade à Copenhague.
On m’avait dit « Tu vas être déçue« , « L’endroit grouille de touristes, c’est nul« , « Elle est petite tu sais. Ne t’attends pas à un monument !« . Je n’ai pas été déçue du tout, oui l’endroit grouille de monde et les gens prennent la pose au pied de son rocher à tour de rôle. C’est un peu l’usine, niveau ambiance mais je suis ravie et de plus, cela a eu lieu le jour de mon 31ème anniversaire ! Joli cadeau.
Nous avons logé au chouette hôtel central Scandic Copenhagen, qui fait partie de la chaîne hôtelière nordique Scandic. Cela m’a vraiment plu de découvrir leur démarche écolo, et ce depuis 1994. Par exemple : dans la salle de bain, au lieu des habituels miniatures de produits de douche, vous avez un gros flacon pompe de gel douche/ shampoing dans la douche. Dans la chambre, la poubelle de bureau a deux compartiments, pour trier nos déchets. La France : prenez-en de la graine !
Durant cette deuxième journée à Copenhague, nos hôtes nous ont fait découvrir le quartier de Vesterbro. Jadis, c’était le quartier ouvrier de la ville. Cependant, ce quartier situé à l’Ouest de la Gare Centrale est désormais l’une des zones les plus cool, branchée et agréable de la capitale danoise.
Nous avons passé la matinée à découvrir ce quartier, notamment trois boutiques de jeunes créateurs. J’ai sincèrement adoré ce moment, entre rues sympas où fourmillent les vélos originaux, magasins de fripes vintage ou autre commerces petits de quartier. C’est typiquement le genre de coin où on a envie de louer un appartement avec Airbnb, de fondre dans la population locale et de redécouvrir plus longuement les environs.
Voici les trois boutiques que l’on a pu découvrir :
Designer danois Autodidacte, Tom Rossau (né en 1970) a commencé sa carrière dans le sous-sol de la maison de ses parents à Faarevejle, au Danemark. Depuis 2004 Tom a travaillé principalement avec des placages de bois naturel. Au début, ses lampes n’étaient disponibles que dans la boutique de Istedgade à Copenhague, mais en 2006, la lampe TR4 et la lampe TR7 (ses best sellers) ont été introduites à un public plus large au Copenhague Furniture Fair, où la TR7 a reçu le « Prix Favori du Public ». Tom a dit : « Idéalement, le produit couvre le besoin du client – mais en toute honnêteté, je conçois ces lampes pour l’énergie que ça me procure. Avec la fonctionnalité, la durabilité et la consommation d’énergie comme dans tout process évident de création, cela devient une tâche encore plus fascinante de satisfaire les demandes du consommateur. Pour moi les lampes sont le créateur d’humeur principal dans n’importe quelle maison. C’est pourquoi je ne peux juste pas arrêter de les concevoir« .
Ses lampes faites de crayons de papier sont étonnantes. J’ai adoré découvrir ce qu’il imagine et comment il les fabrique, à l’aide de choses qu’il a lui-même créées pour assembler les lamelles de bois qu’il utilise. Fascinant artisan.
Un magasin atypique, dans lequel deux créatrices ont imaginé une gamme de carreaux en céramique. Fini la salle de bain ou la cuisine à carreaux blancs ou de couleur unie, ici vous trouverez de quoi vous créer une crédence ou un pan de mur jouxtant la baignoire complètement unique et original ! C’est au client de s’imaginer son propre patchwork de carreaux : à texte, photo ou imprimé dingue, il y en a pour tous les styles. Ces œuvres sont réalisées dans leur atelier, au fond de leur shop et sont peintes à la main, en édition limitée. Le choix est tellement grand que je pense n’avoir pas tout vu, malgré mon exploration… Nous avons été reçus de façon très agréable avec de la citronnade à la menthe, faite maison
Mon énorme coup de ♥ de ce voyage. Nous avons pu découvrir cette ravissante échoppe tenue par Sundra Essien et son mari. Il y a environ 10 ans, ils ont tous deux quitté leur emploi respectif pour lancer leur propre marque de cosmétiques 100% vegan, bio, faits maison, sans additifs chimiques, conservateurs ni colorants. Le rêve absolu pour moi, qui privilégie les cosmétiques green et non testés sur les animaux.
Dans sa boutique-atelier aux murs blancs, agencée avec des étagères et meubles en bois brut et de gros bocaux posés dessus, Sundra prépare devant vous ce dont vous avez besoin : shampoings, soins pour la peau, crèmes, lotion après rasage pour homme… Les savons sont eux, déjà conditionnés car ils ont besoin d’une période de « séchage » assez longue et ne peuvent être réalisés instantanément.
J’ai acheté un vinaigre de rinçage pour les cheveux (qui les fait briller) avec en parfum, quelques gouttes d’huile essentielle d’Ylang Ylang (le produit fini sent quand même fort le vinaigre, mais j’adore son efficacité), ainsi qu’un tonique en flacon spray pour le visage, pour éviter les problèmes de peau et que celle-ci ne brille sur la zone T du visage. J’ai choisi l’huile d’arbre à thé (tea tree) comme huile essentielle, le résultat est assez fort, olfactivement parlant
Si vous passez à Copenhague, foncez impérativement découvrir cette enseigne équitable, écolo (flacons en verre réutilisables) et cruelty free ! L’accueil y est chaleureux et attentionné.
Nous avons déjeuné chez Oscar, un bar/ café gay sur la nouvelle place Place de l’Arc En Ciel (Regnbuepladsen). Cette place se trouve à côté de la Mairie et c’est là que nous avons découvert les city bikes tous blancs, avec un drôle de panier cubique à l’avant. En revanche, le système de location pour les emprunter nous a échappé… Tant pis.
En guise de déjeuner, j’ai opté pour un Chaï latte. Le meilleur de toute ma vie. Léger, onctueux, épicé mais pas trop, juste parfait. Ensuite, le veggie burger avec, en guise de garniture d’énormes champignons Portobello grillés, plein de jeunes pousses, des oignons rouges, des cornichons croquants… le tout servi avec de délicieuses potatoes maison (mon ventre gargouille en y repensant).
Foncez-y, le service est agréable, rapide et le lieu vraiment cosy.
Le restaurant Rub & Stub est le premier à Copenhague géré et développé par des bénévoles. Sa particularité est de lutter contre les déchets de nourriture, en utilisant des biens excédentaires de l’industrie alimentaire, contribuant, de ce fait, à réduire le gaspillage de nourriture à Copenhague.
Rub & Stub ne fouille les poubelles des supermarchés pour trouver ses ingrédients, pas plus que ce restaurant n’accepte la nourriture qui a été trouvée. Ce sont des aliments que ne peuvent pas vendre des magasins pour des raisons diverses, en raison des exigences de la culture de consommation. Tels que ceux mis au rebut pour des raisons purement esthétiques, de formes non standard ou encore, une banane arraché de sa grappe, qui se vendra difficilement seule.
J’ai personnellement été très touchée par ce concept, qui mériterait d’être encouragé, diffusé par le bouche à oreille, développé partout. On m’a préparé un plat végétarien et un des journalistes italien a eu un plat adapté à son allergie au gluten. Le repas était parfait, délicieux, inventif et joliment présenté. On y mange sur de longues tables en bois, façon cantine conviviale et on dresse la table soi même
Chapeau bas aux bénévoles faisant le service et mes compliments au chef !
Enfin, last but not least, nous avons terminé la soirée au sein d’un des meilleurs clubs en Europe : Vega.
Là, nous avons été reçus et escortés comme des VIP par Christian Thomsen, afin de découvrir les différentes salles de concerts et salons les jouxtant. Se sont produits ici des artistes musicaux très connus, parfois même avant qu’ils ne le deviennent !
Ce soir là, nous avons assisté à un concert du groupe danois Whomadewho. Une ambiance folle !!!